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J B.BouIoc,Droit pénal général, Dalloz 2015, DPC 945.
J M-L.Rassat, Droit pénal général ,2' ed.Ellipses. Paris. DPC864
J E.Dreycr, Droit pénal ggnéral, CexisNcxis, Paris 20 14. DPC 933.
2'
J Goutal, L autonomie du droit pCnal, reflux et métamorphose ?
CT
R.S.C. 1980.9.11.
J ~ l t - ~ a e s : ~ ' autonomie du droit pénal, mythe ou redit6 d'
ailjourcl hui et de demain ? R.S.C. 1987.347.
-r>
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L'autonomie du droit pénal :
reflux let métamorphose
par Jean-Louis Govtxc,
nuilit6 du contrat viol6 16; pour faux, malg6 Ia nullird dc l'acte mnt.e-
fait 17; pour dlteumement d'objea dcinnts en gage ou sdsis, d g r A J a
nuILitd du gag0 ou dc Iri ssisieis; pour abandon de famille, mak-6 13
adlit6 du mariage parEs, IO ftvr. 1936, Gu. Pd., 1936.1.790); pour
&mission de cbPque sans provision, malgr& la niiUitE du chkue 19; poilr
exroquerie, malgr6 la nullité da l'obligation sowciitc {Cr'im., 7 nvr.
1859, D., 63.5. IM).,,
Tl frmt dire ausri que I'aiitomomia du droit pknal est un ph&nom&dt
relativement Actnt, dont on n'a m m m e n d il dtbatira p n r de bon
qu'nu ltndernnin de Ia dmii4re guerre. Et lorsque lei opinions des juges
et de ln doctrine finisstnt par sc rejoindre 3 peu prés au point m a q d
par la faim, on peut dire que ce phénodne a d e la maturit&. Equi-
libre mvidbk certes, precaira peur-+m. mais qui constitue bim !a
mé6amor?hasa que nws vondrionf si~nalcr.
R faut pour cela prtcmt Its cas nit i'autonomic est acquise, p a m
qu'ils traduisent le norme originale qrre la twrtcs et l e p solutions da
droit p h a l 4dEetcnt et sancriment (A). I I testera à tirer la uins6qumce
que ces cas, puur disperds qu'ils paraissent, forment en dalit4 un tnrcm-
lile : i'autonomic d iriisonn~ble s n'est p38 une ~ k 3 1 i m du droit
p h a l , mais un ~itEanismc juridique c o m n n d b pur Ta vafeur noma-
tive dts pwfptions de la loi pinale; c'est I1~utonomit t r a n s f o d e {Dl.
33. Ccltc-ci apparait torsque la Rome pEnalc originale
In
norme civile, et jusme ainsi 1n sdntlon bivergcnrc; car Ic droit p h a l a
pos& des r+gl~s d m les d0mdî~e.i rn.?rne$ OP Ic droit civil I'a fuir. C'mr
cc qu'il faut vérifier. En distingnnnt pour a faire le fond d u droit et
la proc&iirc, On vfriIicra chemin faisant que l'autonomie du droit p6nal
d6honchc sut a l l e de Ia procidure.
a) L ' u & o m k acgiiise en droit p h a l de Io&
Touics les manifestafions de cette iiuronornit vuvent se regrouper
nous Una triple idés : que fe droit p&naI, lor%t~u'il est autonome. est
indifférent h la nuIli&, h Ia qualizd, ou au conccpt extra-pirnal inmqut
par le prévenu pour sa dtlcnse.
34. L'indiRh?nœ 3 la nullit& est i'liypoihtae la plus rkhe et Ia plus
connue^^ : on pwi &ire poumuivi pour &bus do cnnfiance makg& LR
1
3'
r
Ce sant bien IB des cns d'autonomie. puisqua mEmc si la droit civa
admet que les actm nuls produisent quelques cilot$ (poiir une d h s -
sion dans 10 contefie da <'autrinomie : Fmncriu, J.C.P., 197$,2L18$56).
sa position da principe est que Ics partics doiwnt. In nullit6 n>mtat6e,
eirc remises dans l'dtat O& elles se seraient rrolivtw si I'am n'avait
jamais 6% parse. Comment reprocher alors h une partie d'avoit violé
un contrat nul, dans Faahus de confiace, ou d'avoir manqui: aux obli-
gations risriltant du s n a h ~ t , aiors qu'elle n'&tait pas valablemeni mariée,
.
en cas d'abandon
de fnrnilla (art. 353-2, c . pCn.) 7
p h n i a k
*rime
originale.
cliost remise h titre prtcairc . (Viron, D., 1974.609). c Cinfrxtion
35. Um tel rnisomemmt n6glige pourtant l'existence d'une ndrinc
*Ta
cc qui conœmt ritbus d t mnfiancc, on dit mp
la viohtion du
factciIemcnt quc J'artide 408 d n coda *.la1
i'un des conm*t qu'il tnurntst. -U est plus exact, et il est devenu a n -
rm& de souligner que I+incrizMiination ne vise pas tant A * smEtionner
l'incxtmtion d'obligniions contracineIles, que
l~ppnoprirition d'une
msidc css tntklTemcat dans I'attcinre irzju~fifi&e d la pr0pii#14 d'au~ml ... w
WouIn, op. cit., ne 59). Si1 $"agit de protsger fe droit de proprilt6 et
non Icq droits conframels, on comprend qrie la nullit& du conrrat soit
iodiffdrtntc. Ce qui compte, c'est la p o w i o n précaire : il faut qu'dlc
soit da la nature de celle dtahlic par Ics contrats vis6s & 1'nr:icle 408.
memc h Ibutcut
Cat bien pourquoi cette incrimination est appliq*
rhr dttourncment qui n'a pas contrwt4, mais qui SC trouve dans une
situation lCgaIc de maadatakc ou de dkposilnre, cbmmc mllc de
~Cquestrc (Uaud, CODE piéc., p. 329); ct c'est p q u o i aussi Ia firi
du contrat (provoquçe, pour Ie mandat, par la mort d"une dct parties;
v. CMn., 25 !&W. 1937, E., 1938.1.239; 3 janv. 5895, D , 35.1.401, a
coniro~ol ri'empéchc pas l'incrimination. Pow la nonne pCnzle, c'est
la m i o n pdcaire intervertie tn poçsessisn mirno rlamini qui carac-
, . .." - --
I l . Crlm 4 wv 1869. S.. 71 1.17% 12 RIO 1RM. Bull., 186; 7 1i111. 185-9. B~ali., 199.
i d r . R ~ G V , 144: ra mai
18. Crlm.. 9 Btr ?Mû. J 0. ~M1.11.1647, eato llnstian- CZDRIUAC 4 L+i?id&pm-
IS iuul 1 ~ 4 9 . nul/. 206; 12 sw. IP)~, S., 1713.1.2RS; 2
1960. 3~11, 272.
qucfquci :*~lcz d u dtoil &mnmial ;.
In $uctwias
dan- du dibit p6nil h
amecls.,.. n r n . b. 3 â r t : c i ru.
I..+rcl
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t F h t I'atxinrz h la propriété, et doiic Ic delit, quc les iiicestihrdes
raiit Ic sort du m i r a t nc saurnitnt dès lors bcurter.
Un raisomemeiit par;dRlc vaut pour l'abandon .r pécuniaire z de
iarm!le.
,L'inuMinaiion n'a€ pas une proteaion du mariage qui, dfm~
plusieurs dos cm qu'elle vise, n'existc pas ou n'caiste plus; cllc protEgc
c t crCancier pmticuli~rcment demuni ct &ne d'atttntioii, au pmnt de
qui a é* rendue uiic d6çision Uvite ssncLiannatit les obligations ntes
du mariage, du divorce, de la parcnié, oii mÊme d'une filiarion 6veii-
iuc!la (art. ,342, c cir.]. et Ics mutrius iiotcnt qrr'clb r tend dc plus cn
plus à devenir une infraction sanctionnsnt 1s non-rspwt dcs d&5sions
ludsciaircs ayant allou& des sommc~ d'argent + vouin, op. cil., na 286,
qiii cite Hauser, J.C.P., 197462613. Tourw proportions grudicç, c'est
U r i e forme fmnçaise du C o ~ m p t of Coiarf bntrotiiqiic : In n o r m phale
iaszitue un dSlir Som1 consistant k ne pas payer dors qu'on y a &té
condamnd. On conçoit d a m cci d i t i o n s quc ta nauiré du mariage
n'cxerct aumnc inflricoce sur la psévcntion. Le cas n k t pxs i s d é :
nous vcnons en &tudiant I'autonomic dc la proddurc que l'absence dc
sigfiificatia~i de la decision cidlc nc fait pas obstacle h co m t m dblit,
cii dépit ch principe dc p r d d u r t Uvïle qu'une décision ne wdt &ire
tamen& 1 cxkcution avant d'avoir i t é si.gi~ifjie *. On sait a u s i que
i':ui&aniiss~ment ulitfieur de la décision civile par I'cdct rl'unt voie de
recours ne fair pas obatade i 1s mndamna::on pour abandon de famille
(Oh, 26 juill. 1977, il.. 273):
ou pour nun-rrprfscntsiion d'&ni
15 aav. 1978, D., iW9J.R.lM. obs. 'Roupu de Doubtt). N e pas
avoir payd. na pas avoir remis S'enfant, alors qu'on y nvnit &I& a n -
la E 5 m i C origina!~ ilbtituc (v. Levamus, Rcv.
damné, rcl c*;t Ic dCKt q ~ c
x. crirn., 1973, p. 102). Ellc coïncide ccrter avrc la notnm tiviIc qui Y h l t
!CS décisions de justice; mai< d a n'8tc ricn 5 son ori-
que ~ O I I Ç X ~ G U ~ C
giaaEiiC, puisquc r'ezt mulement ni cc domainc paaticulicr qu'tllt es!
Uistitu&e, cllc contredit bien silr ces autrcs normes civiles quc sont
I'cffct r6iroaclif de I'annülation ou d e la cassation, ou l'exigence d e la
csrimecs mains jirdicituses e n ce domaino (W.
$iRiif;cation pr&abTc,
infro, nD 483.
36. Ces deux memples d c I'abus cie crinfinncc cr de Ekbbancbn dc
fsniille monïrcnt la voic. ll serait ais6 clc montrer, de rntrnc, que 13
pwusuite pour détourncrncnt d'objets saisis malgr6 la nuIli16 de la saide
cormpond h I'id6c qu'il y a 18 un &lit formel garantissant le rcspcci des
actes dc l'autorité (cl oon point lcs droits du saisismt). L'autonodc
d'alitant plus jusiifiéc qu'il: cxistc en matihre de saiçia dcs moyens
c ~ t
r a p i d ~ s et effrca~~s de mettre en muvm la nullîtb {rifir&, u dire 9 adrcssi
i l'hcissier, suivi Cvtntuellement d'un rkfkrt sur pro&-verbo: celui
!a nome civlie aurait protégd a, cn nbgligcarit ccs moyens, karié
~ L I C
DOCIntHP.
w
SE.F p x ; pour<
trii-mtme le jeu dc cette norme: ct s'il ignorait Je rccou~s, a pent.{
nulIjit ellc-mEmq il n'on n pas moins choisi dc transgmser la 1
civile cn n6g;igeani !'&et d'une saisie rEguliEre
ccttc normc volernit-cPe
son secours?
011 pourrais démunirer cncorc quc l'inaiminaiion du faux cn i
icri-
!nrc et dc lyCmission de chequc sans provision maIgrC !a nullité d a .
titrc
mrrtspond I :'effrt d'iinc norme #nala originak. La s~nciion dc cc5
deux mkaMions - l'une contrt la foi publiquc, Yarrrre Ic &dit -
protkgc la croynnce inspiréc par It titre. .L'npparmct cunstituc donc le
seuil du diIit : iI ns faut pas incrirniricr i'acie informe @ar excmplc le
la faurss ïcconnaissanee de deite non signds), niais il faut inci '
ch-
miner
It chèqiic qui a suffî~jsarnmcnt d'apparence pour avoir Çt6 a m p
comme tel, et le Inux qui a + les apparences d'ut1 acte V r a i w (Crirr
2 aoQt 1951. prdc.). Donc, de deux choses l'une : ou brcn la nom
les d a , c: eus de~t pas évincée - c'srt l c L,
civile sufit h
da i'acte informc -; ou bicn clle n'y sitDit pas, cr elle est hi& par
la norme pbialc - c'pst Ic cas du &&que rKpourw d'unc dcs men-
rions cxigi.s par le dhet-loi du 30 octobrc 1935, er qui a pourtant
&té ncccpt6 mmmc &$que, ou du faux qui a sumsarnmcnt d'apparcnçc
pour rkqaer de causer un préjwii~t (car le prEjudice 6vcntuel suEr t i
caractins=r lc délit : Vauin, op. Nt., no 344). M. Vmcur a bien manLrL
'le rôre TUE Ia théorie de I'apparcacr? joue dans la jwstilmrion de res
solutions pénales ( u t . préc.), ci s'il faut sdapler au p6nd cc:W Ihkoric
en n'exigeant pst unc erreur invi~ibIc,.c'est parcc qu'en wxigcanr une telle
erreur, an nc protkgear que les spCcinEiiies : la dkfcnse de la foi pubIiqiie
ci celle du crédit n'y trouveraicnl pas leur compk D'ailkurs le droî!
ptcnzl, lossqu'i! protégc la croyance inspirfe par une apparence, se
mntentc d'une ressemblance nisctptible de tromper Ic public non iverii
(rrf. les anicIes R. 40+3", 260, R. 31-la, 258-1, 244 da code pénal relatifs
emrtte, valeurs ou
aux dhwtioiis. uni%mes, jniprimb, papiers
:itiqcs rcssunb!ant i ceiix decernk ou u W s officidlemeni).
Quani au cas de I'escroqutric, il se passe de d6mansuation : si i'iurrac-
iiun csi constiluk malgr6 Ia nullit6 du baiet soiiscrit, c'est para qoe
cette nulEiiC ne faif. nu micux. que transformer Ic dCIit coririommé m
dSit inanqu6. C e s t par un Sait indkpendant dc In volont6 d e l'auteur
que cc ddFit n'a pas d'effet (Crirn., 7 avr. 1859. prtç.). Tl tst donc
punissablc,
37. i t y a tour dc meme un as qui sc d i r o k B Is justification : celui
du dStautnememi dc gage malgr& la nulIit6 dc ss constitution. La
Chnmbrc crirnindlc a f l i m c , dans un motif devenu de styJc, r qu'il
irnpone p qiie Ic cornrait de gage n'air pas f t C ini6gralfmcnt &lid
par la mrnisc ... dc I'objtt frappd de gase, la loi ciiilc ne d6ter:---*
-
"
.
.
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HU mgr. finit par niettre le droit &nd En opp~iticin avec lui-idmc.
La Chambre criminelle aurait pu en faire rbcanornic.
qui vtui que jugcr ct r6sisfer i;oicnt ici toujours condamnahlci. nc F a t
pas nvoir IOU: A b i t raison.
I
I
41. 'Lcs confits mtre proprittarrcs a riers intéreswnt e n premier Ficu
Ic ca du prop~itiauc condamn6 pour lt bris d'une d8rure qui lui
appartimt (Crim., 5 Evr. 1893, D., 1900,1.29; 27 janv. 193L, D.,
1973.1.9, note Henry). ou pour k vioIaiiou du duinicilc s u dans M
maison (Crim, 22 jmv. 1457, R., 68: Voain, op. cit,, o" 216; RoIand,
th&. p. 511). Ln normc pfiiaIc orighnlc se laisse aiskmtnt dEeouvrir,
c u lcs &na incriminations sont cn pratique utili-eej Uidifft~mmcnr, dans
fr4quent nii le propriktairc dttruit un ElCrncot extdricur dc I'im-
ic
meubIt p r
en faire dégucrpir l'occupant : acl qui aven ddmonte lc
toit a Ci& c o n d m 6 pour violaiion d c doniicit, tcl autre qd avait
dEmmt& la potle 2 f l C condanid p u r airis de cl5iurc. MEm si 4t bris
d e dbturc cst Urie infraction wntrc Les biens (art. 456, cliap. 33, c Crimes
et dC!ira contre Ica prupriktk ~s du titre df dit d e @ml); il p r o t k ~ t
nfcesqairerncnt, comrnc 13 violation de domicile, la libertd et la skurrntt
d s pcsnnnes, car il dtlcnd ccr ouvrage auam5 du domicilc qu'cst
la clgturc. Il ne faut doas p u s'ttonner d e mir ~ ~ 2 7 c narmc originale
~upplantcr L nosnt cirilt, somme toute 6gol5lc et, pou: p d e r Ic lm-
gage
<IP losserand, d E t o u r k ici do sa finalite socinlc, q u i pccmet au
pqriéiaire de diparer de 113 chme 4 de la rnaaiérc la plus absolue r .
L'cxernplt, d'ailtcm, n'cst pas isoIf: : 1 ' ~ r l i c k 434 permct fa condam-
nation dn proptiéiarrc p u r r i ~ d i e de M pmpre chow, car 13 norme
p5nalc prottgcad Fa sicmit& puhliqut mkriie d'tvinccr la nomc
ciuilc. CUI, rtrnarquons-lc cn passant. une eulrc infrnclion cantm les
biens, placic à La m8nie acc~ion du code quc dc l i r i ~ d t cI&turc. ct qui
protege kaumnp plus que I c s biens,
7
42. Auttc crs de mnfiit mirc le propriéiajrc et Ics ders : la narmc
@ale pm;Cgmnr Its mmuments d'utilitb publique et Ics travaux
pblics prmot la conaamnetion du propriétaixc qui résisic aux iravaux
I'irr&darit4 de l'action administratiue
ou ditmit In consrnction, ma!&
t t la prkrogativcs que lui donnc It dmit civil (Vaacur, article prk..
p. 37; Roland, thése, p. 59; Vouin, op. ci;., n" 125 Cr 468). C a u t ~ w m i c
cst ici gênantc, EU nnn seulcnicnt clle wnlrcdit b la Iois la aormc aviie
et la norme adminisirative, mnis iI tst clair qu'aucun des rccaurs judi-
ciaires ou rdminisiraiifs ouvcris au propriCdre n'dquivnudta h la wiu-
rim qui aurait sonvjstk h ne pas a c m p l i r T'actc irrtguIier. On a bcair
d i QUC nul PC doit se faire juçtîœ 31 lui-mEmt, que chaque citoyen ne
peut par se faire jugc dc la- r&uhri16 dm ëcÈes dc I'si~kohiE, qu'nnc
injustice vaut micux que mitte desordres : aucun de CES arp!ments ne
suff i i h convaimre totaEwnenC. hlah h i v a i l que i nous n'aurons j m a i s
trop de ces fierç aprits qiii jugcnt. critiquent c i rkistcnt. Ils s o n t dc SCI
1). La juriapmdence criminelle,
de la ciré
(f'ropo~ Btra N O M ,
.Les r a p r t s du dmil ndrninistraxif u. du .
Lcs auiçuri ont pied maints cridrçs F u r déterminu s i la résis-
Lsnm doit 2Ire ou Iioa punic : 03 pourmir r&sisrc: B I'acie constitutif
de vois de lait w a l i n o .
droit pEnaL 1, Cours, 1948-1949, p. 4EIl on nc devrait pas rbisrer 3
I'açic qui a leu n p p n r t n m de la 1Cgalit6 passeur, aniclc F~&c.. p. 413,
on purrai1 risister h l'acte 6 manilestement iiikgal T (Vagin, op. cir.,
n' 4681, cic I I conviendrait que IR Chambrc crimuielle rcmpere sa
jurisprudence en adoptant l'un de ccs cnttrcs, ail un autrc, si clle
vcur que cette ~ ~ l ~ t
autonorni~Ic devienne lout h fait acceptable.
i ~ n
,
.
,'
-
43. Cautonornie dsultant de Pindifftrtnae am ciassiilcations det
aiiites disciplines ai le troisibme et dernier groupe d'hypothks inté-
ressant lc droit pénal du tond. Fononn1ui~lzkir.c public, chemin publis.
domiciIc, addttre, nitubles e i imrneubIcs, lailIi:e,.. : on pourrait $mire
dcs volumcs sur l'usas autonome quc le droit pdnal frit, ou faisait,
dc Ces çoiiccpls. Ct nous suffira de Ic jussficr b:iécemeni, citr m'a est
ajs6.
.
.-!
.
On oriscrvcra cn eflct que cccte &rcaiisiancc qu'une discipünc utilise
f&quenimrnt un vocable cc sufiit pas A Inire que cc v0çab7t 11111 c a p ~ = -
i:ennc s CL qu'de ait scula vocation à en h e r lc Km. Bien souvcnL
cc n'est qu9~Bir: r'e mots - le mCmc ~Ccable rccouvrc d e i n w n q u
cuinplktcment
daé:ents, cl c'est bicn IbriginaIit& de la nrimc pirndo
que dc ~cchciclier, h travtrs son propre .concept, la protccliun d'un
intiret prQpn2. 'Pour prendre lmcxempIe du
chemin public a, quoi d t
commwn entre la 9 r W u ~ b t i o n du dr&\ adrninisttntif. qui en FIXC le
rLglmc da la domanialité, dc i'cntrctim, de l'occupation, et mltc du droit
pénal, qui en fait Iti circonsfanm aggravante du \wl (parce quc c'est l e
chcmin qui &!aimi: des lieux habit&) nfin d'assiirer
l a dctrrilé des
carnmustications 7 *l Et quant a u fonctionnaire public. qrior dc cornmu
cnire la primxupa:ion du droit a&ninis:ratif, qui cherche B dEfjnü son
statut, sa carriZrc, scs pouvoirs, son droit de ~ r b v t . et telle d u boit
pensl, qui cherche 3 pr6vtnir la mnnission, la corruption au lc f:afie
d'iduencz 24 7
Et mCme si le concept r: appartienr * bien à une aiitrc discipline en
%:tu d'me tradition skulairc, p u r q u o i le droit +nsl n'en rrticncîrair-il
pas une w e plzts tirnite ou plus large, seule conforme à In nil~sion que
13. vouiri. np. CII., fi' 34: Lhurfl., cmin nrtc.. P. Zn.
24. qualWkntioii uppllqlifo au dlpul6. au r h a t c i u . su maire. su o a m i i i ~ ~ n?unlapil
(crim. ?9 mai 1i156. D.?: 87 :.a?: ?d T h r 189;. D.P, ni.:.193 t: 14 rrL n t k r rip
cunclutims de !'zvclai r6ntraI D ~ u d u i n Voum ip. cii e' 6731 ,t mPmc 61 m m k e
]AR:' D.P B T . ~ ~ P I ) "Aib lu!imiidciie 4
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