Santé et assurance maladie en Tunisie : les enjeux de la réforme 
de 2004
Safa Ismaïl1 et Nejia Zaouali2
1Département des Méthodes quantitatives, Faculté des Sciences économiques et de gestion, Sousse (Tunisie). 2Faculté des Sciences économiques et de 
gestion, Sidi Messaoud, Mahdia (Tunisie) (Correspondance à adresser à : safa_ismail@yahoo.fr).
Résumé 
Contexte  :  En  2004,  la  Tunisie  a  instauré  une  réforme  de  l'assurance  maladie  pour  remédier  à  plusieurs  problèmes 
liés à l'iniquité frappante, à l'insuffisance de la couverture maladie et à la croissance exponentielle des coûts de santé 
et des dépenses directes des ménages. 
Objectifs  :  Le  présent  article  visait  à  fournir  une  vision  critique  et  une  évaluation  qualitative  de  la  réforme  de 
l'assurance maladie mise en œuvre en Tunisie depuis 2004. 
Méthodes  :  À  l'aide  de  plusieurs  sources  d'information  telles  que  la  CNAM  et  l'INS,  nous  avons  identifié  les 
problèmes  importants  du  système  de  l'assurance  maladie,  les  objectifs  tracés  par  la  réforme  en  relation  avec  ces 
problèmes, la concrétisation des mesures prises et le niveau de réalisation desdits objectifs. 
Résultats  :  Dix-sept  pour  cent  (17 %)  de  la  population  reste  sans  couverture  sanitaire.  En  2015,  les  dépenses  directes 
des ménages tunisiens étaient de 39,8 % ce qui ne permettait pas d'éviter les dépenses catastrophiques. Presque toutes 
ces  dépenses  directes (91  %)  étaient  dédiées  aux  services  de  soins  de  santé  au  secteur  privé.  La  couverture  pour  la 
lutte  contre  les  maladies  chroniques  reste  insuffisante.  La  contribution  des  régimes  complémentaires  aux  dépenses 
de  santé  est  estimée  à  3,3 %.  Les  inégalités  dans  l'accès  aux  soins  persistent  en  raison  de  la  fragmentation  de  la 
couverture sanitaire.
Conclusion : En général, les mesures prises par la réforme de l'assurance maladie ne semblent pas être efficaces pour 
atteindre  ses  objectifs.  Les  dépenses  directes  des  ménages  restent  élevées.  Pour  une  meilleure  protection  sociale  de 
santé,  les  responsables  de  l'élaboration  des  politiques  devraient  reconcevoir  la  couverture  sanitaire,  promouvoir  le 
secteur de santé public et garantir l'accès aux médicaments notamment pour les maladies chroniques.
Mots clés : Tunisie, santé, assurance maladie, réforme, soins.
Citation : Safa Ismaïl ; Nejia Zaouali. Santé et assurance en Tunisie : les enjeux de la réforme de 2004. East Mediterr Health J. 2022;28(6):444–453.  
https://doi.org/10.26719/emhj.22.040
Reçu : 18/01/21 ; accepté : 01/03/22
© Organisation mondiale de la Santé (OMS) 2022. Accès libre. Certains droits réservés. Ce document est disponible sous la licence CC BY-NC-SA 3.0 
IGO. (https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/igo)
Introduction
La  mise  en  place  d'une  assurance  maladie  bien  conçue 
est  fondamentale  pour  l'accès  aux  soins  et  donc  pour 
le  bien-être  de  la  population.  Dans  la  plupart  des  pays 
occidentaux,  l'assurance  maladie  est  pour  une  large 
part  prise  en  charge  ou  organisée  par  l'État,  ce  qui 
constitue  un  devoir  de  ce  dernier  selon  la  Déclaration 
universelle des droits de l'homme de 1948.
La  Tunisie  à  cet  égard  occupe  une  place  avancée 
par  rapport  à  ses  voisins  du  Maghreb  tels  que  l'Algérie 
et  à  plusieurs  pays  de  la  Région  de  la  Méditerranée 
orientale de l'Organisation mondiale de la Santé  (OMS) 
tels  que  l'Égypte,  la  République  islamique  d'Iran,  la 
Jordanie,  et  le  Maroc  (1-5).  Depuis  1951,  tous  les 
fonctionnaires  du  secteur  public  tunisien  sont  couverts 
par  une  assurance  maladie.  Cette  avancée  est  liée 
notamment  aux  différents  plans  de  développement 
réalisés  par  la Tunisie  depuis  l'indépendance  et  qui  ont 
touché  l'offre  et  la  couverture  de  soins.  Cette  dernière 
a  connu,  grâce  au  sixième  Plan  de  développement 
économique  et  social  1982-1986,  une  extension  à 
d'autres  catégories  socioprofessionnelles  ainsi  que 
444
l'instauration  d'un  système  de  sécurité  sociale  et  de 
retraite  et  plusieurs  programmes  d'aide  sanitaire.
Ces  programmes  ont  offert  une  assistance  médicale 
gratuite  ou  partielle  pour  les  plus  pauvres  et  pour 
d'autres catégories socio-économiques et ont contribué 
ainsi  à  une  meilleure  couverture  sanitaire  qui  a  atteint 
près de 83 % de la population tunisienne en 2015 (6).
et 
socio-économiques 
Néanmoins,  ce  système  de  santé  souffre  encore 
de  plusieurs  problèmes,  notamment  une 
inégalité 
remarquable  en  matière  d'accès  aux  soins  liée  à  des 
disparités 
géographiques 
croissantes.  Ainsi,  une  réforme  du  système  d'assurance 
maladie  a  été  instituée  par  la  loi  n° 2004-71  du 
2  août  2004,  entrée  en  vigueur  en  juillet  2007.  Même 
si  d'énormes  efforts,  financiers  et  organisationnels, 
ont  été  déployés  pour  la  réalisation  de  cette  réforme 
ambitieuse, 
jusqu'à  présent  aucun  travail  n'a  été 
effectué  pour  étudier  le  niveau  de  réussite  de  la 
réforme par rapport à la réalisation de l'essentiel de ses 
objectifs  qui  se  résument  dans  la  baisse  des  dépenses 
directes, 
l'unification  des  régimes  obligatoires  et 
l'amélioration de la qualité des services publics.
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
Le  présent  article  expose  les  motivations  de  la 
réforme  de  2004  en  mettant  l'accent  sur  ses  objectifs. 
Il  essaie  dans  ce  contexte  d'évaluer  le  degré  de  leur 
réalisation à l'aide des mesures mises en œuvre.
Financement de la santé en Tunisie et 
motivations de la réforme
La  Tunisie  a  opté  depuis  son  indépendance  pour  une 
politique  de  santé  pour  tous.  La  Constitution  de  2014 
comporte  aussi  des  engagements  en  faveur  de  la  santé 
et  de  la  couverture  sanitaire  universelle  en  tant  que 
droits  des  citoyens.  Afin  d'améliorer  la  performance 
de  son  système  de  santé,  la  Tunisie  a  réalisé  plusieurs 
programmes  en  matière  de  santé.  Elle  a  occupé  en 
conséquence  la  52e  place  selon  un  rapport  de  l'OMS 
publié en 2000. 
Au  début  des  années  2000,  le  système  d'assurance 
maladie  tunisien  se  caractérisait  par  une  multitude 
de  programmes  de  couverture  santé  qui  différaient 
selon 
la  catégorie 
socioprofessionnelle  de  l'affilié.  On  peut  distinguer 
principalement trois régimes :
la  caisse  d'affiliation  et  selon 
• 
• 
les régimes de sécurité sociale : ce sont des régimes 
gérés  par  les  deux  caisses  de  sécurité  sociale, 
la  Caisse  Nationale  de  Sécurité  Sociale  (CNSS) 
qui  couvre  les  travailleurs  dans  le  secteur  privé, 
les  travailleurs  indépendants,  les  Tunisiens  qui 
travaillent à l'étranger, etc., et la Caisse Nationale 
de Retraite et de Prévoyance Sociale (CNRPS) qui 
prend en charge l'ensemble des travailleurs dans le 
secteur public ; 
l'assistance  médicale  gratuite  (AMG)  qui  couvre 
les  groupes  pauvres  et  pro-pauvres  et  comporte 
deux formules : la gratuité des soins destinée aux 
ménages les plus pauvres et les tarifs réduits (avec 
ticket  modérateur)  destinés  aux  familles  aux 
revenus  annuels  particulièrement  limités  sur  la 
base du taux de salaire minimum ; 
• 
infime  partie  de 
l'assurance maladie privée qui offre une couverture 
complémentaire  à  une 
la 
population. 
La  multiplicité  et  l'hétérogénéité  des  régimes  gérés 
par  des  caisses  différentes  ont  créé  un  accroissement 
de  l'inégalité  au  niveau  de  l'accès  aux  soins.  De  plus, 
l'absence  de  coordination  et  d'harmonisation  entre 
ces  caisses  a  engendré  des  coûts  excessifs,  mettant  ce 
système  dans  une  impasse  financière.  Le  financement 
de  la  santé  basé  sur  les  dépenses  directes  des  ménages 
est  alarmant  (42,9 %  en  2005)  (7).  Quand  elles  sont 
élevées,  ces  dépenses  directes  peuvent  constituer 
pour  certaines  catégories  socio-économiques  une 
barrière  à  l'accès  à  la  consommation  de  soins ;  donc 
les  dépenses  directes  élevées  viennent  accentuer 
l'inégalité  d'accès (8).  L'une  des  raisons  principales 
de  ce  taux  élevé  de  dépenses  directes  des  ménages 
est  leur  recours  au  secteur  privé  de  la  santé  qui  est 
devenu  plus  attrayant  que  le  secteur  public,  bien  qu'il 
soit  plus  cher  et  non  couvert,  en  raison  de  la  meilleure 
qualité  des  services  fournis.  Cependant,  l'efficacité  et 
la  qualité  des  services  publics  ont  beaucoup  baissé  à 
cause  de  la  congestion  et  du  manque  de  personnel, 
de  médicaments  et  d'équipements.  Ce  problème  a 
touché  surtout  les  ménages  qui  souffrent  de  maladies 
chroniques  et  qui  nécessitent  une  forte  consommation 
de  soins  dont  la  couverture  est  partielle.  Ces  dépenses 
directes  peuvent  faire  supporter  à  tous  ces  ménages 
une  charge  financière  qui  peut  les  conduire  au  risque 
de dépenses catastrophiques, voire d'appauvrissement.
L'amélioration  de  la  couverture  assurantielle  était 
alors  l'un  des  objectifs  principaux  de  la  réforme  de 
2004  qui  a  souhaité  réduire  les  dépenses  directes  des 
ménages  et  permettre  à  ces  derniers  de  recourir  aux 
soins  sans  contrainte  financière.  Cette  réforme  vise 
à  faire  baisser  les  dépenses  directes  des  ménages  à 
travers  l'extension  de  l'assurance  aux  prestataires  de 
soins  privés  d'une  part,  et  à  travers  l'amélioration  de 
la  couverture  pour  les  maladies  chroniques  d'autre 
part.  Elle  vise  aussi  à  unifier  les  régimes  obligatoires 
et  garantir  une  couverture  suffisante  dans  un  but 
d'équité  ainsi  qu'à  améliorer  la  qualité  des  soins  tout 
en maîtrisant les dépenses de santé galopantes.
les 
les  tarifs  réduits 
Aujourd'hui,  il  existe  deux  principaux  dispositifs 
la  caisse  nationale  d'assurance 
: 
de  mutualisation 
les  salariés 
maladie (CNAM)  obligatoire  couvrant 
régimes  d'assistance 
du  secteur 
formel,  et 
médicale  gratuite  (AMG)  couvrant 
les  populations 
vulnérables  (9).  La  couverture  CNAM  a  trois  options : 
la  filière publique  (54 %  des  assurés  sociaux  de  la 
CNAM  en  2015),  la  filière privée (18,5 %  des  assurés  en 
2015)  et  le  système  de remboursement  de  frais (21 % 
des  assurés  en  2015)  (10).  L'AMG  garde  sa  même 
structure :  la  gratuité  des  soins (2,1 %  de  la  population 
(6). 
totale  en  2015)  et 
L'assurance  maladie  privée  couvre  une  faible  part  de  la 
population  (8).  Environ  17 %  des  ménages  ne  sont  pas 
couverts  et  sont  poussés  à  des  dépenses  directes  pour 
acheter  des  services  de  santé  auprès  de  prestataires 
publics  et  privés.  Un  système  de  rémunération  à 
l'acte  est  appliqué  dans  les  établissements  publics 
et  les  paiements  dans  les  établissements  privés  se 
font  selon 
l'option  choisie.  La  rémunération  des 
médecins  du  secteur  privé  est  basée  sur  un  système 
de  rémunération  à  l'acte  et  un  paiement  forfaitaire 
pour  24  maladies  chroniques.  Afin  de  simplifier  la 
présentation  du  système  tunisien  d'assurance  maladie 
récapitulative 
post-réforme, 
a  été  conçue.  Elle  montre 
les  modes  d'accès  et 
les  trois  filières  du  régime 
de  financement  pour 
obligatoire (Figure 1). 
représentation 
 (3,6 %) 
une 
Méthodologie 
Au  début  des  années  2000,  le  système  d'assurance 
maladie souffrait de plusieurs problèmes. La situation a 
nécessité une réforme qui a été instituée en 2004 et qui a 
tracé des objectifs bien définis, dont la finalité principale 
445
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
Figure 1 Structure actuelle du système d'assurance maladie de base
Offre de soins
Maladies ordinaires
Structures publiques
Structures privées
Ticket modérateur 
plafonné
Avance de frais 
+ plafond
Tiers payant 
+ plafond
Filière publique
Système de 
remboursement
Filière privée
Filières d'assurance
Maladies chroniques
Prise en charge intégrale (hors plafond)
était  de  réduire  les  inégalités  socio-économiques  et 
régionales d'accès aux soins. Pour atteindre ces objectifs, 
différentes mesures ont été mises en œuvre.
Le présent article vise à évaluer le niveau de réussite 
de la réforme par rapport à la réalisation de ses objectifs 
principaux résumés par la baisse des dépenses directes, 
l'unification des régimes obligatoires et l'amélioration de 
la qualité des services publics. 
On a identifié cinq problèmes du système antérieur à 
la réforme : la multiplicité et l'hétérogénéité des régimes 
d'assurance  maladie,  et  l'iniquité  accrue  au  niveau  de 
l'accès aux soins ; l'exclusion de l'offre de soins privée du 
champ de couverture de l'assurance maladie alors que la 
demande  pour  ce  secteur  est  croissante ;  l'insuffisance 
au  niveau  de  la  prise  en  charge  et  de  la  couverture  des 
maladies  chroniques  et/ou  graves ;  l'évolution  rapide 
des  coûts  de  santé  supportée  en  grande  partie  par  les 
ménages (dépenses  directes  élevées)  et  l'engagement 
insuffisant des caisses de sécurité sociale et des assurances 
privées ; et l'inefficience de l'offre de prestations de soins 
de  qualité  insuffisante.  Ensuite,  on  a  présenté  et  défini 
les  solutions  tracées  par  la  réforme  de  2004.  Enfin,  on 
a  évalué  le  niveau  de  réalisation  des  objectifs  tracés 
par  cette  réforme.  Cette  évaluation  s'est  basée  sur  une 
comparaison traçant l'évolution et le changement acquis 
chez  les  ménages  et  au  sein  du  système  de  santé  lui-
même entre les périodes pré-réforme et post-réforme. Les 
résultats atteints après la réforme sont analysés à l'aide 
de chiffres clés issus des bases de données et de rapports 
officiels,  tels  que  ceux  de  l'OMS (2019),  de  la  Banque 
446
mondiale  (2020), de la CNAM (2015), de l'Institut National 
de  la  Statistique   (2015),  et  des  comptes  nationaux  de  la 
santé  (2012-2013).  Tout  a  été  récapitulé  dans  un  tableau 
structuré  afin  de  faciliter  la  compréhension  et  l'analyse 
des  effets  et  des  limites  de  chaque  mesure  prise.  Le 
jugement sur le niveau d'efficacité de ces mesures dépend 
des attentes de la réforme et des indicateurs de référence 
internationaux. 
Évaluation de l'application concrète de la 
réforme de 2004
réforme  a  essayé  de 
Cette 
résoudre  plusieurs 
problèmes  et  insuffisances  qu'a  connus  le  système 
de  santé  tunisien,  et  particulièrement  ceux  liés  à 
l'assurance  maladie.  Dans  le  tableau  1,  on  essaie 
d'évaluer  le  niveau  de  réalisation  des  objectifs  tracés 
par  la  réforme  et  d'analyser  l'efficacité  des  décisions 
prises  par  rapport  à  la  garantie  d'un  bon  accès  aux 
soins pour tous.
Discussion 
La  réforme  tunisienne  de  2004  a  été  réalisée  pour 
réduire  les  inégalités  socio-économiques  et  régionales 
d'accès  aux  soins.  Ces  inégalités  avaient  trois  sources 
principales :  les  dépenses  directes  élevées  des  ménages, 
les  régimes  d'assurance  santé  multiples  et  hétérogènes 
et les services publics de santé dégradés. 
Afin  de 
les  dépenses  directes  des 
ménages,  trois  mesures  ont  été  engagées :  extension 
réduire 
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
e
l
:
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
e
m
i
g
é
r
'
t
u
o
t
e
d
s
e
l
l
e
i
t
n
e
s
s
e
s
e
t
n
a
s
o
p
m
o
c
s
i
o
r
t
s
e
d
n
o
i
t
a
c
fi
n
U
i
s
e
d
t
e
s
n
o
i
t
a
s
i
t
o
c
s
e
d
n
o
i
t
a
s
i
m
r
o
f
i
n
U
s
e
d
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
e
d
e
u
q
i
n
u
e
d
o
h
t
é
m
e
n
u
r
e
t
r
o
p
m
o
c
t
i
o
d
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
e
d
n
a
l
p
e
L
'
t
e
e
l
b
a
t
i
u
q
é
s
u
l
p
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
e
m
è
t
s
y
s
e
l
e
r
d
n
e
r
e
d
n
fi
a
s
e
u
q
s
i
r
s
e
l
s
u
o
t
e
d
e
t
n
a
s
fi
f
u
s
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
e
n
u
r
e
r
u
s
s
a
t
e
s
e
r
i
o
t
a
g
i
l
b
o
s
e
m
i
g
é
r
s
e
l
r
e
fi
i
n
u
:
e
m
r
o
f
é
r
a
l
r
a
p
e
é
c
a
r
t
n
o
i
t
u
l
o
S
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
e
d
u
a
e
v
i
n
u
a
e
u
r
c
c
a
é
t
i
u
q
i
n
i
'
t
e
,
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
s
e
m
i
g
é
r
s
e
d
é
t
i
é
n
é
g
o
r
é
t
é
h
t
e
é
t
i
c
i
l
p
i
t
l
u
m
:
1
e
m
è
l
b
o
r
P
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
e
l
s
è
r
p
a
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
d
t
e
e
m
r
o
f
é
r
a
l
à
r
u
e
i
r
é
t
n
a
e
m
è
t
s
y
s
u
d
s
e
m
è
l
b
o
r
P
1
u
a
e
l
b
a
T
s
f
i
t
c
e
j
b
o
s
e
d
n
o
i
t
a
s
i
l
a
é
r
e
d
u
a
e
v
i
n
u
d
n
o
i
t
a
u
l
a
v
É
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
D
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
r
e
t
i
l
i
c
a
f
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
u
d
e
i
r
o
é
h
T
e
m
r
o
f
é
r
e
t
t
e
c
e
u
q
e
r
i
d
t
i
a
r
r
u
o
p
n
o
,
)
S
P
R
N
C
t
e
S
S
N
C
(
x
u
e
d
e
d
u
e
i
l
u
a
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
a
l
e
d
n
o
i
t
s
e
g
e
d
s
e
m
s
i
n
a
g
r
o
s
i
o
r
t
e
d
,
e
m
r
o
f
é
r
a
l
s
è
r
p
a
,
e
c
n
e
t
s
i
x
e
'
l
e
d
u
n
e
t
e
t
p
m
o
C
.
n
o
i
t
s
e
g
e
d
e
m
s
i
n
a
g
r
o
'
l
i
r
e
fi
n
u
à
i
s
s
u
é
r
t
n
e
m
i
a
r
v
s
a
p
a
n
'
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
r
e
r
u
s
s
a
à
t
n
a
s
i
v
e
r
i
a
t
i
l
a
g
é
é
t
n
a
s
e
d
e
u
q
i
t
i
l
o
p
e
n
u
d
e
r
v
u
œ
n
e
e
s
i
'
m
a
L
e
m
r
o
f
é
r
a
l
,
t
e
f
f
e
n
E
.
e
é
t
i
m
i
l
e
t
s
e
r
e
l
a
i
c
o
s
n
o
i
t
c
n
i
t
s
i
d
e
n
u
c
u
a
s
n
a
s
n
o
i
t
a
l
u
p
o
p
a
l
e
t
u
o
t
à
s
e
l
–
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
s
n
a
d
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
a
l
s
r
e
v
a
r
t
à
e
é
s
i
r
o
v
a
f
e
i
r
o
g
é
t
a
c
a
l
à
é
t
fi
o
r
p
a
r
a
p
s
e
é
s
i
l
i
t
u
,
4
1
0
2
n
e
%
7
4
à
7
0
0
2
n
e
%
7
2
e
d
t
n
e
s
s
a
p
é
v
i
r
p
e
l
r
u
o
p
M
A
N
C
a
l
e
d
s
e
s
n
e
p
é
d
t
e
s
e
n
n
e
y
o
m
s
e
s
s
a
l
c
x
u
a
t
n
a
t
u
a
r
u
o
p
s
a
p
t
e
 ̶
)
7
1
-
5
1
(
4
1
0
2
n
e
s
é
r
u
s
s
a
s
e
d
%
5
3
t
n
e
m
e
l
u
e
s
.
é
s
i
l
a
n
i
g
r
a
m
e
r
o
c
n
e
c
i
l
b
u
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
t
n
e
s
i
l
i
t
u
i
u
q
s
e
é
s
i
r
o
v
a
f
é
d
M
A
N
C
(
n
o
i
t
s
e
g
e
d
e
m
s
i
n
a
g
r
o
'
l
t
e
n
o
i
t
a
s
i
t
o
c
e
d
x
u
a
t
e
l
,
s
t
r
e
v
u
o
c
s
n
i
o
s
s
e
d
r
e
i
n
a
p
'
é
t
i
v
i
t
c
a
d
e
c
n
a
h
c
e
l
l
e
v
u
o
n
e
n
u
é
d
r
o
c
c
a
a
)
t
n
a
y
a
p
s
r
e
i
t
(
e
é
v
i
r
p
e
r
è
i
l
fi
a
l
e
d
e
c
n
a
s
s
i
a
n
a
L
e
d
e
u
g
a
v
a
l
e
d
e
c
n
a
r
f
f
u
o
s
e
u
g
n
o
l
e
n
u
s
è
r
p
a
x
u
a
r
é
b
i
l
s
e
t
s
i
l
a
r
é
n
é
g
s
n
i
c
e
d
é
m
x
u
a
.
n
o
i
t
a
s
i
l
a
i
c
é
p
s
a
l
e
d
e
d
i
a
'
l
à
s
e
i
v
r
e
s
s
e
d
-
s
u
o
s
s
e
n
o
z
s
e
l
s
n
a
d
t
n
e
m
m
a
t
o
n
,
é
t
n
a
s
e
d
s
e
c
i
v
r
e
s
x
u
a
é
t
i
l
i
b
i
s
s
e
c
c
a
'
l
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
A
.
e
r
f
f
o
'
l
e
d
n
o
i
t
o
m
o
r
p
'
n
u
d
n
o
i
t
a
r
u
a
t
s
n
i
'
l
r
a
p
s
n
o
i
t
a
t
s
e
r
p
n
u
r
a
p
é
r
é
g
e
u
q
i
n
u
e
s
a
b
e
d
e
m
i
g
é
r
.
)
M
A
N
C
(
e
u
q
i
n
u
e
m
s
i
n
a
g
r
o
s
e
l
n
o
l
e
s
,
s
e
r
è
i
l
fi
s
i
o
r
t
e
r
t
n
e
t
r
e
f
f
o
x
i
o
h
C
e
u
q
a
h
c
e
r
è
i
l
fi
e
d
r
e
g
n
a
h
c
e
d
é
t
i
l
i
b
i
s
s
o
p
a
l
t
n
a
n
n
o
d
n
e
t
u
o
t
,
n
u
c
a
h
c
e
d
s
n
i
o
s
e
b
.
e
é
n
n
a
,
s
e
l
a
p
i
c
i
n
u
m
s
e
r
i
a
f
f
a
,
n
o
i
t
a
c
u
d
é
(
é
t
n
a
s
a
l
e
d
r
u
e
t
c
e
s
e
l
e
u
q
s
r
u
e
t
c
e
s
'
s
e
r
t
u
a
d
s
n
a
d
s
n
o
i
t
u
l
o
s
s
r
u
e
l
r
e
v
u
o
r
t
t
n
e
v
u
e
p
é
t
n
a
s
e
d
s
é
t
i
l
a
g
é
n
i
s
e
l
r
a
c
,
e
l
l
e
i
r
o
t
c
e
s
r
e
t
n
i
n
o
i
t
c
a
'
l
•
;
)
3
1
(
e
m
r
e
t
g
n
o
l
s
è
r
t
à
e
m
ê
m
é
t
n
a
s
e
d
t
a
t
é
'
l
e
d
s
t
n
a
t
r
o
p
m
i
s
u
l
p
s
e
l
i
s
t
n
a
n
m
r
e
t
é
d
s
e
l
i
m
r
a
p
s
e
é
r
é
d
i
s
n
o
c
,
e
c
n
a
f
n
e
'
l
t
n
a
r
u
d
e
i
v
e
d
s
n
o
i
t
i
d
n
o
c
s
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
'
l
•
.
)
4
1
(
)
s
e
c
n
a
n
fi
t
e
t
n
e
m
e
n
n
o
r
i
v
n
e
,
t
r
o
p
s
n
a
r
t
t
u
o
t
r
u
s
t
e
,
)
2
1
(
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
u
d
i
v
i
u
s
e
l
t
e
s
e
s
i
r
p
s
e
r
u
s
e
m
s
e
d
n
o
i
t
a
u
l
a
v
é
'
l
•
;
)
E
a
S
E
E
(
é
t
i
u
q
é
'
l
r
u
s
e
é
x
a
é
t
n
a
s
a
l
r
u
s
s
t
e
f
f
e
s
e
d
n
o
i
t
a
u
l
a
v
é
'
l
n
e
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
u
q
i
n
i
'
l
e
r
i
u
d
é
r
i
s
s
u
a
t
n
e
v
u
e
p
s
e
r
u
s
e
m
s
e
r
t
u
a
s
r
u
e
i
s
u
l
p
,
S
M
O
'
l
n
o
l
e
S
:
e
u
q
s
e
l
l
e
t
,
é
t
n
a
s
e
d
e
r
è
i
t
a
m
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
e
d
e
m
i
g
é
r
u
d
n
o
i
t
s
e
g
e
d
e
u
q
i
n
u
e
d
o
h
t
é
m
e
n
u
,
x
u
a
i
c
o
s
s
e
u
q
s
i
r
s
e
l
s
u
o
t
r
u
o
p
s
e
u
q
s
i
r
s
t
n
e
r
é
f
f
i
d
s
e
d
t
n
e
m
e
c
n
a
n
fi
e
d
e
u
q
i
n
u
e
d
o
h
t
é
m
e
n
u
t
e
.
)
1
1
(
s
e
r
i
a
i
c
fi
é
n
é
b
s
n
i
o
s
e
d
e
r
f
f
o
'
l
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
'
l
t
e
s
e
g
a
n
é
m
s
e
d
s
e
t
c
e
r
i
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
d
e
s
s
i
a
b
a
l
s
f
i
t
c
e
j
b
o
r
u
o
p
a
i
u
q
e
c
,
s
é
v
i
r
p
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
x
u
a
e
c
n
a
r
u
s
s
a
'
l
e
r
d
n
e
t
é
:
e
m
r
o
f
é
r
a
l
r
a
p
e
é
c
a
r
t
n
o
i
t
u
l
o
S
e
t
n
a
s
s
i
o
r
c
t
s
e
r
u
e
t
c
e
s
e
c
r
u
o
p
e
d
n
a
m
e
d
a
l
e
u
q
s
r
o
l
a
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
'
l
e
d
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
e
d
p
m
a
h
c
u
d
e
é
v
i
r
p
s
n
i
o
s
e
d
e
r
f
f
o
'
l
e
d
n
o
i
s
u
l
c
x
e
:
2
e
m
è
l
b
o
r
P
s
é
v
i
r
p
s
r
u
e
r
f
f
o
x
u
a
e
é
s
s
e
r
d
a
e
d
n
a
m
e
d
a
l
e
d
é
t
i
l
i
b
a
v
l
o
s
e
n
u
r
a
p
)
M
A
N
C
(
n
o
i
t
s
e
g
e
d
e
m
s
i
n
a
g
r
o
'
l
e
r
t
n
e
s
e
r
i
a
s
s
e
c
é
n
s
n
o
i
t
n
e
v
n
o
c
s
e
d
n
o
i
t
a
r
u
a
t
s
n
I
s
e
c
i
v
r
e
s
(
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
r
u
s
e
r
u
t
r
e
v
u
O
t
s
e
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
c
e
v
a
n
o
i
t
a
r
o
b
a
l
l
o
c
a
l
e
u
q
e
u
q
i
l
p
x
e
S
M
O
'
l
e
d
t
n
e
m
u
c
o
d
n
U
n
o
i
t
a
s
i
l
a
é
r
e
d
u
a
e
v
i
N
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
D
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
u
d
e
i
r
o
é
h
T
s
u
l
p
a
l
s
r
u
o
j
u
o
t
t
n
e
v
i
o
ç
e
r
i
u
q
s
c
i
l
b
u
p
s
t
n
e
m
e
s
s
i
l
b
a
t
é
s
e
d
s
t
i
a
f
é
m
s
e
l
t
e
t
n
e
m
e
r
b
m
o
c
n
e
'
l
s
n
a
d
e
t
r
e
v
u
o
c
t
i
a
t
é
n
o
i
t
a
l
u
p
o
p
a
l
e
d
%
3
2
t
n
e
m
e
l
u
e
s
(
n
o
i
t
a
l
u
p
o
p
a
l
e
d
n
o
i
t
r
o
p
o
r
p
e
g
r
a
l
i
e
v
i
t
a
c
fi
n
g
i
s
e
r
è
i
n
a
m
e
d
t
i
u
d
é
r
r
i
o
v
a
s
a
p
e
l
b
m
e
s
e
n
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
r
u
s
e
r
u
t
r
e
v
u
o
L
'
t
n
e
m
e
l
l
e
é
r
s
f
i
r
a
t
s
e
l
t
e
)
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
s
e
l
t
e
M
A
N
C
a
l
e
r
t
n
e
(
s
l
e
n
n
o
i
t
n
e
v
n
o
c
s
f
i
r
a
t
s
e
l
e
r
t
n
e
e
g
a
l
a
c
é
d
d
n
a
r
g
n
u
a
y
l
i
,
s
n
i
o
s
s
e
d
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
a
l
r
u
o
P
.
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
s
e
l
r
a
p
s
i
u
q
e
r
e
t
i
m
i
l
a
l
s
n
a
d
t
e
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
e
d
x
u
a
t
s
e
d
n
o
l
e
s
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
:
s
e
r
i
a
n
i
d
r
o
s
e
i
d
a
l
a
M
.
l
a
i
l
i
m
a
f
l
e
u
n
n
a
d
n
o
f
a
l
p
n
u
d
'
.
)
4
1
0
2
n
e
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
r
u
e
t
c
e
s
e
l
s
n
a
d
s
n
i
o
s
e
d
e
r
f
f
o
e
n
u
r
e
s
i
l
i
b
a
v
l
o
s
e
d
t
e
m
r
e
p
e
é
v
i
r
p
e
c
n
a
r
u
s
s
a
'
l
à
s
è
c
c
a
L
'
e
d
e
u
q
n
a
m
r
a
p
s
n
o
i
g
é
r
e
r
t
n
e
s
é
t
i
l
a
g
é
n
i
s
e
l
s
a
p
e
t
u
o
d
s
n
a
s
a
r
d
u
o
s
é
r
e
n
s
i
a
m
é
v
i
r
p
.
s
y
a
p
u
d
s
e
é
s
i
r
o
v
a
f
é
d
s
e
n
o
z
s
e
l
s
n
a
d
x
u
a
r
é
b
i
l
s
n
i
c
e
d
é
m
n
o
i
t
a
g
o
l
o
m
o
h
'
l
s
è
r
p
e
d
e
t
n
e
m
e
l
g
è
r
t
e
s
e
i
n
fi
é
d
n
e
i
b
s
e
r
i
a
t
n
e
m
e
l
g
é
r
t
e
s
e
v
i
t
a
l
s
i
g
é
l
n
o
i
t
a
t
n
e
m
e
l
g
é
r
e
d
s
e
m
è
t
s
y
s
s
e
l
e
u
q
e
r
a
l
c
é
d
S
M
O
'
l
,
é
t
n
a
s
a
l
e
d
s
l
e
n
n
o
i
s
s
e
f
o
r
p
s
e
d
i
v
i
u
s
e
d
s
e
m
s
i
n
a
c
é
m
s
e
l
t
e
s
t
n
e
i
c
fi
é
d
u
o
s
t
n
e
s
b
a
t
n
o
s
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
t
n
o
s
s
é
v
i
r
p
é
t
n
a
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
s
e
l
r
a
p
s
i
n
r
u
o
f
é
t
n
a
s
e
d
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
s
e
m
r
o
n
s
e
d
é
t
p
o
d
a
a
é
t
n
a
S
a
l
e
d
e
r
è
t
s
i
n
m
e
l
i
i
s
e
m
ê
M
.
e
i
g
r
a
l
é
t
n
e
m
e
l
b
a
r
é
d
i
s
n
o
c
'
t
s
e
s
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
r
a
p
s
é
s
o
p
o
r
p
x
u
a
c
i
d
é
m
s
e
c
i
v
r
e
s
e
d
e
m
m
a
g
a
l
,
e
i
s
i
n
u
T
n
E
.
)
0
2
(
s
e
l
b
i
a
f
s
f
i
t
n
e
v
é
r
p
s
n
i
o
s
s
e
l
s
n
a
d
r
i
t
s
e
v
n
i
'
d
e
é
d
i
'
l
à
s
é
v
i
r
p
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
s
e
d
e
c
n
e
c
i
t
é
r
a
L
.
s
n
i
o
s
e
d
s
n
o
i
t
a
t
s
e
r
p
s
e
l
s
n
a
d
r
u
e
t
c
e
s
e
c
e
d
e
t
è
l
p
m
o
c
n
o
i
t
a
c
i
l
p
m
i
'
l
e
s
i
r
o
v
a
f
é
d
x
i
r
p
s
e
d
r
a
p
s
é
s
i
r
é
t
c
a
r
a
c
t
n
o
s
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
c
i
t
s
o
n
g
a
i
d
e
d
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
L
.
é
t
i
l
a
u
q
a
l
r
u
s
s
n
o
i
t
a
m
r
o
f
n
i
'
d
e
u
q
n
a
m
n
u
t
e
s
e
l
i
t
u
n
i
s
t
s
e
t
s
e
d
,
s
é
v
e
l
é
.
e
é
u
q
i
l
p
p
a
'
e
r
o
c
n
e
s
a
p
t
s
e
n
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
s
n
a
d
s
r
e
i
l
a
t
i
p
s
o
h
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
a
l
,
s
n
e
i
c
a
m
r
a
h
p
,
s
e
t
s
i
g
o
l
o
i
b
,
s
n
i
c
e
d
é
m
:
s
é
v
i
r
p
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
t
e
n
o
i
t
a
s
i
l
a
t
i
p
s
o
h
d
'
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
'
l
t
e
e
r
f
f
o
'
l
e
d
n
o
i
t
a
l
u
g
é
r
a
l
s
i
a
M
.
)
9
1
(
s
n
i
o
s
e
d
r
u
e
d
n
a
m
e
d
e
l
t
e
r
u
e
r
f
f
o
'
l
e
r
t
n
e
s
n
o
i
t
a
l
e
r
s
e
d
n
o
i
t
a
s
i
l
a
n
o
i
t
a
r
t
e
)
.
c
t
e
.
s
n
i
o
s
e
d
s
n
o
i
t
a
t
s
e
r
p
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
t
e
e
i
g
r
u
r
i
h
c
e
d
s
e
t
c
a
s
e
l
r
u
o
p
s
e
é
v
i
r
p
s
e
u
q
i
n
i
l
c
(
s
é
v
i
r
p
s
n
i
o
s
e
d
s
r
u
e
r
f
f
o
s
e
l
t
e
t
n
a
t
t
e
m
r
e
p
)
s
r
e
i
l
a
t
i
p
s
o
h
t
e
s
e
r
i
o
t
a
l
u
b
m
a
l
I
.
s
r
e
i
l
a
t
i
p
s
o
h
t
e
s
e
r
i
o
t
a
l
u
b
m
a
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
t
i
n
r
u
o
f
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
L
e
d
n
o
i
t
c
u
d
o
r
p
a
l
s
n
a
d
,
s
e
r
u
t
c
u
r
t
s
a
r
f
n
i
s
e
d
t
n
e
m
e
p
p
o
l
e
v
é
d
e
l
s
n
a
d
é
u
q
i
l
p
m
i
t
s
e
e
L
.
t
n
e
m
e
n
n
o
i
s
i
v
o
r
p
p
a
r
u
e
l
s
n
a
d
t
e
,
é
t
n
a
s
a
l
e
d
s
e
i
g
o
l
o
n
h
c
e
t
e
d
t
e
s
t
n
e
m
a
c
i
d
é
m
s
e
l
ù
o
s
y
a
p
s
e
l
s
n
a
d
t
n
a
t
r
o
p
m
i
s
è
r
t
t
s
e
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
s
n
a
d
s
n
i
o
s
x
u
a
s
r
u
o
c
e
r
s
e
d
r
e
n
e
m
e
d
l
e
i
t
n
e
s
s
e
t
s
e
l
i
,
c
n
o
D
.
s
e
t
n
a
s
fi
f
u
s
n
i
t
n
o
s
é
t
n
a
s
e
d
s
e
u
q
i
l
b
u
p
s
e
s
n
e
p
é
d
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
s
t
c
e
p
s
a
s
t
n
e
r
é
f
f
i
d
s
e
d
e
l
a
b
o
l
g
e
u
v
e
n
u
r
i
n
e
t
b
o
d
n
fi
a
s
e
d
u
t
é
'
.
)
8
1
(
)
U
S
C
(
e
l
l
e
s
r
e
v
i
n
u
é
t
n
a
s
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
a
l
r
e
s
i
l
a
é
r
r
u
o
p
e
r
i
a
s
s
e
c
é
n
é
t
i
l
a
u
q
a
l
t
e
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
é
t
i
l
i
b
i
s
s
e
c
c
a
'
l
,
é
t
i
u
q
é
'
l
'
r
e
r
o
i
l
é
m
a
d
a
r
t
t
e
m
r
e
p
i
u
q
e
c
,
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
r
a
p
s
i
n
r
u
o
f
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
'
l
r
e
r
u
s
s
a
d
'
s
e
u
n
e
v
n
o
c
s
n
o
i
t
a
t
i
c
n
i
'
d
,
s
e
c
a
c
fi
f
e
s
n
o
i
t
a
t
n
e
m
e
l
g
é
r
e
d
,
s
e
m
r
o
n
e
d
n
e
y
o
m
u
a
é
t
n
a
s
;
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
s
e
l
r
u
o
p
i
v
i
u
s
e
d
t
e
;
é
t
n
a
s
e
d
s
e
c
i
v
r
e
s
x
u
a
e
l
b
a
t
i
u
q
é
s
è
c
c
a
'
l
'
r
e
r
o
i
l
é
m
a
d
t
e
r
i
g
r
a
l
é
d
'
•
•
s
e
s
'
r
e
t
i
o
l
p
x
e
d
e
u
q
e
m
ê
m
e
d
,
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
r
a
p
s
i
n
r
u
o
f
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
.
U
S
C
a
l
e
d
e
i
o
v
a
l
r
u
s
r
e
c
n
a
v
a
r
u
o
p
s
é
t
i
c
a
p
a
c
:
'
t
e
m
r
e
p
i
u
q
n
o
i
t
c
a
d
e
r
d
a
c
n
u
é
s
o
p
o
r
p
a
S
M
O
'
l
,
e
t
x
e
t
n
o
c
e
c
s
n
a
D
e
m
ê
m
e
l
t
n
o
s
e
é
n
n
o
i
t
n
e
v
n
o
c
s
e
é
v
i
r
p
s
e
u
q
i
n
i
l
c
s
e
l
t
e
s
c
i
l
b
u
p
x
u
a
t
i
p
ô
h
s
e
l
,
e
c
n
a
r
F
n
E
r
u
o
j
é
s
e
d
s
i
a
r
f
s
e
l
r
u
o
p
%
0
8
e
d
t
s
e
i
u
q
,
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
a
l
r
a
p
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
e
d
x
u
a
t
t
n
o
s
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
'
l
r
a
p
e
g
r
a
h
c
n
e
s
i
r
p
n
o
n
%
0
2
s
e
L
.
x
u
a
c
i
d
é
m
s
e
r
i
a
r
o
n
o
h
s
e
l
t
e
.
é
t
n
a
s
e
r
i
a
t
n
e
m
é
l
p
m
o
c
u
o
e
l
l
e
u
t
u
m
a
s
e
d
,
t
n
e
i
t
a
p
u
d
e
g
r
a
h
c
a
l
à
'
s
t
a
h
c
a
d
n
e
y
o
m
u
a
U
S
C
a
l
e
d
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
n
o
i
t
c
e
t
o
r
p
a
l
à
é
i
l
f
i
t
c
e
j
b
o
'
l
r
e
c
r
o
f
n
e
r
e
d
•
.
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
s
è
r
p
u
a
s
e
u
q
i
g
é
t
a
r
t
s
447
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
e
d
s
f
i
r
a
t
x
u
a
s
a
p
t
n
e
d
n
o
p
s
e
r
r
o
c
e
n
s
é
u
q
i
l
p
p
a
s
f
i
r
a
t
s
e
l
t
e
s
n
i
c
e
d
é
m
s
e
d
s
e
r
i
a
r
o
n
o
h
s
e
L
.
M
A
N
C
a
l
e
d
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
a
l
r
u
o
p
e
c
n
e
r
é
f
é
r
n
u
r
e
n
î
a
r
t
n
e
t
u
e
p
s
c
i
l
b
u
p
x
u
a
t
i
p
ô
h
s
e
l
s
n
a
d
s
t
n
e
m
a
c
i
d
é
m
e
d
e
i
r
u
n
é
p
e
d
n
a
r
g
a
L
.
s
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
s
n
o
s
i
a
r
s
e
d
r
u
o
p
t
n
e
m
e
c
n
o
n
e
r
s
e
i
d
a
l
a
m
x
u
a
é
t
n
a
s
e
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
s
e
d
e
t
n
a
s
fi
f
u
s
n
i
t
r
a
p
e
n
u
e
r
c
a
s
n
o
c
e
i
s
i
n
u
T
a
L
e
d
n
o
i
t
a
s
i
n
a
g
r
O
'
l
e
d
s
y
a
p
s
e
l
r
u
o
p
%
2
1
e
r
t
n
o
c
%
2
e
d
t
s
e
t
r
a
p
e
t
t
e
c
(
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
.
)
2
2
(
)
]
E
D
C
O
[
s
e
u
q
i
m
o
n
o
c
é
t
n
e
m
e
p
p
o
l
e
v
é
d
e
d
t
e
n
o
i
t
a
r
é
p
o
o
c
n
u
r
e
u
t
i
t
s
n
o
c
t
u
e
p
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
n
i
a
t
r
e
c
e
d
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
e
d
e
c
n
e
s
b
a
L
'
.
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
à
e
l
c
a
t
s
b
o
.
)
I
C
P
A
(
e
i
d
a
l
a
m
r
u
e
l
r
u
o
p
e
l
a
r
g
é
t
n
i
r
u
o
p
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
e
r
u
e
l
l
i
e
m
e
n
u
u
q
i
s
n
i
a
'
,
s
e
l
a
c
i
g
r
u
r
i
h
c
s
n
o
i
t
n
e
v
r
e
t
n
i
'
d
e
t
s
i
l
e
n
u
)
I
C
P
A
(
t
n
e
m
e
l
a
r
g
é
t
n
i
e
g
r
a
h
c
n
e
s
e
s
i
r
p
r
u
o
p
t
e
e
s
s
e
s
s
o
r
g
a
l
e
d
i
v
i
u
s
e
l
r
u
o
p
s
e
d
t
r
a
p
u
p
a
l
l
r
u
o
p
d
n
o
f
a
l
p
s
r
o
h
t
e
s
e
v
a
r
g
u
o
/
t
e
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
s
n
o
i
t
c
e
f
f
a
s
e
d
e
t
s
i
l
e
n
u
r
u
s
s
e
i
n
fi
é
d
.
t
n
e
m
e
h
c
u
o
c
c
a
'
l
s
n
u
m
m
o
c
e
u
q
s
i
r
e
d
s
r
u
e
t
c
a
f
x
u
a
p
i
c
n
i
r
p
s
r
u
e
l
e
r
i
u
d
é
r
à
s
e
é
n
i
t
s
e
d
s
n
o
i
t
n
e
v
r
e
t
n
i
'
d
e
d
f
i
c
o
n
e
g
a
s
u
t
e
é
t
i
r
a
t
n
e
d
é
s
,
n
o
i
t
a
t
n
e
m
i
l
a
e
s
i
a
v
u
a
m
e
m
,
s
i
g
a
b
a
t
:
s
e
l
b
a
fi
i
d
o
m
;
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
d
i
v
i
u
s
e
l
t
e
n
o
i
t
n
e
v
é
r
p
a
l
s
n
a
d
t
n
e
m
e
s
s
i
t
s
e
v
n
i
'
l
e
d
;
e
l
a
i
d
n
o
m
t
e
e
l
a
n
o
i
t
a
n
,
e
l
a
n
o
i
g
é
r
e
l
l
e
h
c
é
'
l
à
s
è
r
g
o
r
p
u
d
n
o
i
t
a
u
l
a
v
é
e
n
u
d
'
;
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
c
e
r
t
t
a
b
m
o
c
t
e
r
i
n
e
v
é
r
p
r
u
o
p
e
h
c
r
e
h
c
e
r
a
l
e
d
n
o
i
t
o
m
o
r
p
a
l
e
d
•
•
•
•
;
l
o
o
c
l
a
'
l
t
n
a
t
i
s
s
e
c
é
n
e
u
q
i
n
o
r
h
c
e
r
è
t
c
a
r
a
c
r
u
e
l
t
e
é
v
e
l
é
t
û
o
c
r
u
e
l
,
é
t
i
v
a
r
g
r
u
e
l
r
a
p
t
n
a
u
g
n
i
t
s
i
d
s
e
l
n
e
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
e
d
e
r
b
m
o
n
n
i
a
t
r
e
c
n
u
d
e
l
a
r
g
é
t
n
'
i
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
e
n
u
d
'
•
.
)
e
c
n
a
r
F
a
l
e
d
s
a
c
(
t
n
e
m
e
t
i
a
r
t
g
n
o
l
n
u
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
l
e
r
t
n
o
c
e
t
t
u
l
e
d
x
u
a
n
o
i
t
a
n
s
n
a
l
p
e
d
t
e
s
e
u
q
i
t
i
l
o
p
e
d
n
o
i
t
a
r
o
b
a
l
é
'
l
e
d
•
;
)
1
2
(
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
:
e
d
i
a
'
l
à
)
s
e
l
b
i
s
s
i
m
s
n
a
r
t
n
o
n
s
e
d
t
e
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
e
d
s
e
s
s
i
a
c
s
e
d
t
n
a
s
fi
f
u
s
n
i
t
n
e
m
e
g
a
g
n
e
t
e
)
s
e
é
v
e
l
é
s
e
t
c
e
r
i
d
s
e
s
n
e
p
é
d
(
s
e
g
a
n
é
m
s
e
l
r
a
p
e
i
t
r
a
p
e
d
n
a
r
g
n
e
e
é
t
r
o
p
p
u
s
é
t
n
a
s
e
d
s
t
û
o
c
s
e
d
e
d
i
p
a
r
n
o
i
t
u
l
o
v
é
:
4
e
m
è
l
b
o
r
P
s
e
é
v
i
r
p
s
e
c
n
a
r
u
s
s
a
e
d
s
e
s
s
i
a
c
s
e
l
s
u
l
p
p
u
o
c
u
a
e
b
t
n
a
e
g
a
g
n
e
n
e
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
e
m
è
t
s
y
s
u
d
t
n
e
m
e
c
n
a
n
fi
e
d
s
é
t
i
l
a
d
o
m
'
s
e
l
r
e
s
i
n
o
m
r
a
h
t
e
é
t
n
a
s
e
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
l
r
e
s
i
r
t
î
a
m
:
e
m
r
o
f
é
r
a
l
r
a
p
e
é
c
a
r
t
n
o
i
t
u
l
o
S
n
o
i
t
a
s
i
l
a
é
r
e
d
u
a
e
v
i
N
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
D
s
e
é
v
i
r
p
s
e
c
n
a
r
u
s
s
a
s
e
l
t
n
a
p
p
o
l
e
v
é
d
n
e
t
e
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
u
d
e
i
r
o
é
h
T
)
s
e
t
c
e
r
i
d
s
e
s
n
e
p
é
d
(
s
e
é
s
r
u
o
b
m
e
r
n
o
n
é
t
n
a
s
e
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
l
,
e
l
a
i
d
n
o
m
e
u
q
n
a
B
a
l
n
o
l
e
S
s
é
r
u
s
s
a
s
e
l
r
u
o
p
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
e
r
u
e
l
l
i
e
M
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
r
e
r
o
i
l
é
m
a
à
r
i
s
s
u
é
r
t
i
o
d
s
n
i
o
s
e
d
s
n
o
i
t
a
t
s
e
r
p
s
e
d
t
n
e
m
e
c
n
a
n
fi
e
L
e
d
n
o
i
t
a
p
i
c
i
t
r
a
p
a
l
;
,
5
1
0
2
t
e
5
0
0
2
e
r
t
n
e
%
8
9
3
à
%
9
2
4
e
d
s
e
é
s
s
a
p
t
n
o
s
,
t
e
é
s
s
i
a
b
t
n
o
.
x
u
a
i
c
o
s
n
o
i
t
s
e
g
e
d
e
m
è
t
s
y
s
n
u
e
t
i
s
s
e
c
é
n
i
u
q
e
c
,
s
e
s
n
e
p
é
d
e
d
s
u
b
a
s
e
l
t
n
a
t
i
v
é
n
e
t
u
o
t
,
a
l
e
u
q
s
r
o
l
a
%
3
2
3
à
%
8
,
1
2
e
d
t
n
a
s
s
a
p
,
é
t
n
e
m
g
u
a
p
u
o
c
u
a
e
b
a
M
A
N
C
a
l
e
d
n
o
i
t
a
p
i
c
i
t
r
a
p
n
e
%
3
3
(
,
s
e
m
n
m
i
i
t
n
e
t
s
e
r
s
e
l
l
e
u
t
u
m
s
e
d
e
l
l
e
c
t
e
s
e
é
v
i
r
p
s
e
c
n
a
r
u
s
s
a
s
e
d
n
o
i
t
u
b
i
r
t
n
o
c
.
)
5
1
0
2
n
o
i
t
a
s
i
t
o
c
e
d
x
u
a
t
(
s
e
r
i
a
l
a
s
s
e
l
r
u
s
é
r
é
g
a
x
e
t
n
e
m
e
v
è
l
é
r
p
n
u
e
r
t
n
o
c
a
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
s
n
a
d
s
n
i
o
s
e
d
s
n
o
i
t
a
t
s
e
r
p
s
e
l
r
u
o
p
s
a
b
p
o
r
t
é
x
fi
t
s
e
s
é
s
r
u
o
b
m
e
r
s
i
a
r
f
s
e
d
l
e
u
n
n
a
d
n
o
f
a
l
p
e
L
.
)
%
5
7
6
,
a
l
e
d
s
e
u
q
i
h
p
o
r
t
s
a
t
a
c
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
d
l
i
u
e
s
u
d
s
u
s
s
e
d
-
u
a
e
v
u
o
r
t
e
s
)
e
g
a
n
é
m
u
d
s
u
n
e
v
e
r
e
l
s
a
p
e
t
i
v
é
n
'
i
u
q
e
c
,
e
g
a
n
é
m
u
d
s
e
l
a
t
o
t
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
d
%
0
1
e
d
t
s
e
i
u
q
e
l
a
i
d
n
o
m
e
u
q
n
a
B
s
e
d
%
5
2
1
(
,
t
n
e
m
e
n
n
o
f
a
l
p
u
d
x
u
a
t
e
l
e
u
q
s
u
l
p
t
n
a
t
u
a
d
r
e
i
d
u
t
é
à
e
t
s
e
r
'
)
t
n
e
m
e
c
n
o
n
e
r
e
n
n
o
b
e
n
u
t
s
e
)
3
2
(
e
u
q
i
l
b
u
p
e
r
è
i
l
fi
a
l
r
u
o
p
r
u
e
t
a
r
é
d
o
m
t
e
k
c
i
t
u
d
t
n
e
m
e
n
n
o
f
a
l
p
e
L
e
l
u
o
(
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
r
u
s
d
n
o
f
a
l
p
e
c
e
d
u
a
e
v
i
n
u
d
t
c
a
p
m
i
'
l
s
i
a
m
e
v
i
t
a
i
t
i
n
i
.
s
e
u
q
i
h
p
o
r
t
s
a
t
a
c
s
e
s
n
e
p
é
d
e
d
e
u
q
s
i
r
a
l
2
1
0
2
s
i
u
p
e
d
(
M
A
N
C
a
l
e
d
s
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
s
é
t
l
u
c
fi
f
i
d
s
e
l
t
n
e
u
t
n
e
c
c
a
s
e
é
v
i
r
p
s
e
u
q
i
n
i
l
c
s
e
n
i
a
t
r
e
c
r
a
p
t
u
o
t
r
u
s
t
e
x
u
a
r
é
b
i
l
s
n
i
c
e
d
é
m
s
n
i
a
t
r
e
c
r
a
p
s
é
s
i
l
a
é
r
b
s
f
i
t
c
fi
s
e
t
c
a
s
e
D
.
)
)
5
1
(
e
r
i
a
t
i
c
fi
é
d
t
s
e
M
A
N
C
a
l
;
,
,
)
5
1
0
2
n
e
%
0
4
2
e
r
t
n
o
c
5
0
0
2
n
e
%
8
8
2
(
e
d
o
i
r
é
p
e
t
t
e
c
t
n
a
d
n
e
p
i
s
s
u
a
é
s
s
i
a
b
a
t
a
t
É
'
l
e
d
e
m
h
t
y
r
u
d
e
s
i
r
t
î
a
m
a
l
f
i
t
c
e
j
b
o
r
u
o
p
e
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
d
é
v
e
l
é
p
o
r
t
e
c
n
a
s
s
i
o
r
c
l
s
u
p
é
t
n
a
s
e
d
e
m
è
t
s
y
s
n
u
r
u
o
p
,
)
3
1
0
2
(
e
u
q
i
m
o
n
o
c
é
e
s
y
l
a
n
a
'
l
e
d
s
e
t
o
n
s
e
l
n
o
l
e
S
:
s
e
é
s
o
p
o
r
p
é
t
é
t
n
o
e
t
n
o
f
e
r
e
d
s
e
i
o
v
s
i
o
r
t
,
e
c
a
c
fi
f
e
s
n
i
c
e
d
é
m
s
e
d
s
e
r
i
a
r
o
n
o
h
s
e
d
n
o
i
t
a
x
i
F
.
é
t
n
a
s
»
e
r
i
a
d
i
l
o
s
s
n
i
o
s
e
d
r
e
i
n
a
p
n
u
«
r
i
n
fi
é
d
e
d
e
r
i
a
s
s
e
c
é
n
t
s
e
l
i
,
t
n
e
m
e
s
r
u
o
b
m
e
r
e
d
x
u
a
t
e
l
t
n
a
s
s
i
a
b
n
e
e
l
a
i
c
o
s
é
t
i
r
u
c
é
s
a
l
e
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
l
r
e
t
i
m
i
l
e
d
u
e
i
l
u
a
•
.
s
é
n
n
o
i
t
n
e
v
n
o
c
t
n
e
m
e
t
i
a
r
t
n
u
c
u
a
t
e
,
s
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
s
e
r
è
i
r
r
a
b
s
n
a
s
n
o
i
t
a
l
u
p
o
p
a
l
e
t
u
o
t
à
e
l
b
i
s
s
e
c
c
a
e
é
s
a
b
s
t
n
e
m
a
c
i
d
é
m
s
e
d
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
P
.
r
e
h
c
s
n
i
o
m
e
l
e
u
q
i
r
é
n
é
g
u
d
x
i
r
p
e
l
r
u
s
'
l
i
e
s
n
o
c
n
u
d
e
d
i
a
'
l
à
l
a
c
i
d
é
m
e
l
ô
r
t
n
o
C
e
d
é
s
o
p
m
o
c
,
M
A
N
C
a
l
e
d
s
è
r
p
u
a
,
)
s
e
t
s
i
l
a
i
c
é
p
s
t
e
s
e
t
s
i
l
a
r
é
n
é
g
(
s
n
i
c
e
d
é
m
t
n
a
d
r
o
c
c
a
n
e
e
r
i
a
s
s
e
c
é
n
t
s
e
e
g
a
t
o
l
i
p
u
d
n
o
i
t
a
s
i
l
a
r
t
n
e
c
é
d
a
l
,
s
n
e
y
o
m
s
e
d
n
o
i
t
a
s
i
l
i
t
u
'
l
r
e
s
i
m
'
i
t
p
o
d
t
e
n
o
i
g
é
r
e
u
q
a
h
c
e
d
s
n
i
o
s
e
b
x
u
a
s
n
i
o
s
e
d
e
r
f
f
o
'
l
r
e
t
p
a
d
a
d
n
fi
a
'
•
;
)
S
R
A
(
é
t
n
a
s
e
d
s
e
l
a
n
o
i
g
é
r
s
e
c
n
e
g
a
x
u
a
l
a
p
i
c
n
i
r
p
e
l
ô
r
e
l
n
e
é
t
n
a
s
n
e
n
o
i
t
a
m
r
o
f
n
i
'
d
s
e
m
è
t
s
y
s
s
e
d
e
c
n
a
s
s
i
u
p
n
e
e
é
t
n
o
m
a
l
r
e
s
i
r
o
v
a
f
•
;
,
t
n
e
m
e
l
l
e
i
t
r
a
p
e
m
ê
m
e
g
r
a
h
c
n
e
s
i
r
p
a
r
e
s
e
n
r
e
i
n
a
p
e
c
s
r
o
h
.
s
n
e
i
c
a
m
r
a
h
p
e
d
t
e
s
e
t
s
i
t
n
e
d
e
d
e
d
s
e
é
n
n
o
d
e
d
e
g
a
t
r
a
p
e
l
t
n
a
t
t
e
m
r
e
p
l
e
n
n
o
s
r
e
p
l
a
c
i
d
é
m
r
e
i
s
s
o
d
e
l
t
n
a
p
p
o
l
e
v
é
d
s
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
t
e
s
e
v
i
t
a
r
t
s
i
n
m
d
a
i
e
l
,
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
a
l
r
u
o
p
s
i
a
l
é
d
s
e
r
u
d
é
c
o
r
p
s
e
d
n
o
i
t
a
c
fi
i
l
p
m
i
S
.
c
t
e
,
t
n
e
m
e
s
r
u
o
b
m
e
r
s
e
l
r
e
n
n
o
d
r
o
o
c
e
d
n
fi
a
é
t
n
a
s
e
d
s
l
e
n
n
o
i
s
s
e
f
o
r
p
s
e
l
e
r
t
n
e
e
é
s
i
r
u
c
é
s
n
o
ç
a
f
e
d
é
t
n
a
s
.
s
u
fl
r
e
p
u
s
s
n
e
m
a
x
e
s
e
l
r
e
t
i
m
i
l
t
e
s
n
i
o
s
a
i
u
q
l
e
u
n
n
a
d
n
o
f
a
l
'
p
n
u
d
n
o
i
t
a
x
i
F
.
)
S
M
O
(
e
c
a
c
fi
f
e
t
e
é
p
p
o
l
e
v
é
d
'
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
e
n
u
d
t
n
e
i
c
fi
é
n
é
b
M
A
N
C
a
l
à
s
e
é
i
l
fi
f
a
t
e
e
u
q
i
n
o
r
h
c
e
i
d
a
l
a
m
e
n
u
t
n
a
y
a
e
l
a
r
g
é
t
n
i
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
e
n
u
e
r
f
f
o
s
e
i
d
a
l
a
m
u
o
(
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
l
e
r
t
n
o
c
r
e
t
t
u
l
s
r
o
l
a
t
u
a
f
l
I
.
)
e
d
n
o
m
e
l
s
n
a
d
s
è
c
é
d
s
e
n
n
o
s
r
e
p
s
e
d
%
3
9
4
t
n
e
m
e
l
u
e
s
,
,
)
5
1
0
2
(
e
u
q
i
t
s
i
t
a
t
S
a
l
e
d
l
a
n
o
i
t
a
N
t
u
t
i
t
s
n
I
'
l
n
o
l
e
S
'
e
i
d
a
l
a
m
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
e
m
i
g
é
r
u
a
e
v
u
o
n
e
L
s
e
d
%
1
7
(
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
e
d
t
n
e
r
u
e
m
s
e
n
n
o
s
r
e
p
e
d
s
n
o
i
l
l
i
m
1
4
,
e
é
n
n
a
e
u
q
a
h
C
n
o
i
t
a
s
i
l
a
é
r
e
d
u
a
e
v
i
N
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
D
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
u
d
e
i
r
o
é
h
T
'
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
'
l
r
e
r
o
i
l
é
m
a
d
t
e
s
e
t
c
e
r
i
d
s
e
s
n
e
p
é
d
s
e
l
r
e
s
s
i
a
b
e
r
i
a
f
e
d
n
fi
a
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
l
r
u
o
p
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
a
l
r
e
r
o
i
l
é
m
a
:
e
m
r
o
f
é
r
a
l
r
a
p
e
é
c
a
r
t
n
o
i
t
u
l
o
S
s
e
v
a
r
g
u
o
/
t
e
s
e
u
q
i
n
o
r
h
c
s
e
i
d
a
l
a
m
s
e
d
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
a
l
e
d
t
e
e
g
r
a
h
c
n
e
e
s
i
r
p
a
l
e
d
u
a
e
v
i
n
u
a
e
c
n
a
s
fi
f
u
s
n
i
:
3
e
m
è
l
b
o
r
P
)
e
t
i
u
S
(
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
e
l
s
è
r
p
a
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
d
t
e
e
m
r
o
f
é
r
a
l
à
r
u
e
i
r
é
t
n
a
e
m
è
t
s
y
s
u
d
s
e
m
è
l
b
o
r
P
1
u
a
e
l
b
a
T
448
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
e
r
o
c
n
e
s
a
p
a
n
s
i
o
f
e
t
u
o
t
'
i
u
q
,
4
1
0
2
n
e
é
t
n
a
s
a
l
e
d
e
i
m
o
n
o
c
é
'
l
e
d
e
l
ô
p
n
u
d
e
c
a
l
p
n
e
e
s
i
'
M
s
e
s
r
e
v
i
d
s
e
d
e
c
n
e
r
r
u
c
n
o
c
n
e
e
s
i
M
,
e
l
a
i
d
n
o
m
e
u
q
n
a
B
a
l
t
e
E
D
C
O
'
l
,
S
M
O
'
l
r
a
p
t
n
e
m
e
t
n
i
o
j
n
o
c
é
r
a
p
é
r
p
t
r
o
p
p
a
r
n
u
s
n
a
D
e
n
i
c
e
d
é
m
a
l
e
d
s
i
a
r
f
s
e
l
r
e
t
r
o
p
p
u
s
e
d
s
a
p
t
e
m
r
e
p
r
u
e
l
e
n
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
n
o
i
t
a
u
t
i
s
r
u
e
l
,
t
e
f
f
e
n
E
.
s
é
h
c
u
o
t
s
u
l
p
s
e
l
t
n
o
s
)
s
e
n
n
e
y
o
m
e
m
ê
m
t
e
(
s
e
é
s
i
r
o
v
a
f
é
d
s
e
s
s
a
l
c
s
e
d
s
t
n
e
i
t
a
p
s
e
L
e
d
u
e
i
l
u
a
é
t
i
l
a
g
é
n
i
'
d
r
u
e
t
a
r
é
n
é
g
n
u
i
s
n
i
a
t
n
e
i
v
e
d
é
t
n
a
s
e
d
e
m
è
t
s
y
s
e
r
t
o
N
.
)
9
1
(
e
u
q
i
l
b
u
p
e
n
i
c
e
d
é
m
a
l
à
r
e
n
g
i
s
é
r
e
s
à
e
g
i
l
b
o
s
e
l
t
e
)
M
A
N
C
a
l
e
d
n
o
i
t
u
b
i
r
t
n
o
c
a
l
é
r
g
l
a
m
(
e
é
v
i
r
p
,
e
l
b
a
t
o
n
t
s
e
c
i
l
b
u
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
t
e
s
n
i
o
s
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
e
s
s
i
a
b
a
l
s
i
a
M
.
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
u
d
t
fi
o
r
p
u
a
n
o
i
t
c
a
r
t
t
a
n
o
s
e
d
n
o
i
s
s
e
r
g
é
r
a
l
t
n
a
n
î
a
r
t
n
e
.
)
8
2
(
e
r
i
u
d
é
r
a
l
'
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
t
c
e
f
f
a
i
u
q
e
r
b
m
o
n
r
u
s
n
u
d
s
i
o
f
r
a
p
i
s
s
u
a
e
r
f
f
u
o
s
é
t
n
a
s
a
l
e
d
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
L
.
s
n
o
i
t
a
t
l
u
s
n
o
c
s
e
d
e
t
i
u
d
é
r
e
é
r
u
d
e
d
u
o
e
t
n
e
t
t
a
d
i
a
l
é
d
e
d
s
e
m
r
e
t
n
e
s
n
i
o
s
'
s
e
d
t
i
o
v
e
n
n
o
,
t
n
e
s
é
r
p
à
u
q
s
u
'
j
s
i
a
m
,
)
5
1
(
é
t
n
a
s
e
d
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
l
r
e
t
r
o
p
x
e
à
e
h
c
r
e
h
c
e
i
s
i
n
u
T
a
l
e
u
q
s
u
l
p
t
n
a
t
u
a
d
t
n
a
t
r
o
p
m
'
i
s
è
r
t
f
i
t
c
e
j
b
o
n
u
t
s
e
s
n
i
o
s
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
L
'
.
e
l
ô
r
e
c
e
u
o
j
i
u
q
é
v
i
r
p
r
u
e
t
c
e
s
e
l
e
u
q
s
é
r
u
s
s
a
s
e
d
s
r
e
i
s
s
o
d
s
e
l
e
r
v
i
u
s
,
i
s
e
v
i
t
a
r
t
s
i
n
m
d
a
s
e
r
u
d
é
c
o
r
p
s
e
l
r
e
fi
i
l
p
m
i
s
r
u
o
p
)
e
é
s
i
l
i
t
u
s
n
i
o
s
e
d
e
t
r
a
c
a
l
,
e
r
d
a
c
e
c
s
n
a
D
.
)
8
1
0
2
n
e
s
r
u
o
j
6
2
e
d
n
e
y
o
m
l
e
u
s
n
e
m
i
a
l
é
d
(
s
g
n
o
l
e
r
o
c
n
e
n
o
n
s
i
a
m
(
9
1
0
2
n
i
u
j
n
e
e
c
a
l
p
n
e
e
s
i
m
t
e
e
é
é
r
c
é
t
é
a
»
s
s
e
b
a
L
«
e
u
q
i
n
o
r
t
c
e
l
é
s
è
r
t
e
r
o
c
n
e
t
n
o
s
M
A
N
C
a
l
r
a
p
s
n
i
o
s
e
d
s
i
a
r
f
s
e
d
t
n
e
m
e
s
r
u
o
b
m
e
r
e
d
s
i
a
l
é
d
s
e
L
.
'
e
n
i
a
m
e
s
e
n
u
d
s
n
i
o
m
à
i
a
l
é
d
e
c
e
r
i
u
d
é
r
t
e
e
c
n
a
t
s
i
d
à
.
)
7
2
(
2
1
0
2
n
e
e
n
n
e
é
p
o
r
u
e
n
o
i
t
a
m
r
o
f
a
l
e
d
t
e
s
e
c
i
v
r
e
s
s
e
d
n
o
i
t
s
e
g
a
l
e
d
t
e
n
o
i
t
a
s
i
n
a
g
r
o
'
l
e
d
e
u
v
e
d
t
n
i
o
p
e
l
e
u
q
i
s
n
i
a
é
t
n
a
s
e
d
s
l
e
n
n
o
i
s
s
e
f
o
r
p
s
e
d
e
l
r
u
s
e
h
c
r
e
h
c
e
r
a
l
e
d
t
n
e
m
e
p
p
o
l
e
v
é
d
u
a
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
e
u
n
i
t
n
o
c
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
'
u
d
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
s
e
d
u
a
e
v
i
n
.
é
t
n
a
s
e
d
e
m
è
t
s
y
s
r
a
p
e
t
p
m
o
c
n
e
s
i
r
p
l
a
r
é
n
é
g
n
e
t
n
o
s
s
n
o
i
t
a
t
n
e
i
r
o
d
s
e
p
y
t
'
t
p
e
s
,
t
r
o
p
p
a
r
e
m
ê
m
e
l
n
o
l
e
S
.
é
t
i
l
a
u
q
a
l
t
n
a
n
r
e
c
n
o
c
x
u
a
n
o
i
t
a
n
s
f
i
t
c
e
j
b
o
s
t
n
e
r
é
f
f
i
d
s
e
l
e
r
t
n
e
s
é
t
i
r
o
i
r
p
:
r
i
o
v
a
s
à
,
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
s
r
u
e
t
c
a
s
e
l
s
e
d
t
e
s
e
l
l
i
m
a
f
s
e
d
,
s
t
n
e
i
t
a
p
s
e
d
n
o
i
t
a
s
i
l
i
b
a
s
n
o
p
s
e
r
a
l
t
e
n
o
i
t
a
p
i
c
i
t
r
a
p
a
l
r
e
s
i
r
o
v
a
f
;
s
e
l
a
c
o
l
s
é
t
u
a
n
u
m
m
o
c
;
e
n
g
i
l
e
r
è
i
m
e
r
p
e
d
s
n
i
o
s
s
e
d
u
a
e
v
i
n
u
a
s
e
u
q
i
n
i
l
c
s
e
u
q
i
t
a
r
p
s
e
l
r
e
u
l
o
v
é
e
r
i
a
f
;
s
e
m
r
o
n
s
e
d
r
i
l
b
a
t
é
•
•
•
;
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
e
u
n
i
t
n
o
c
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
d
s
e
d
o
h
t
é
m
'
s
e
d
t
e
s
e
m
m
a
r
g
o
r
p
s
e
d
e
r
i
u
d
o
r
t
n
i
;
s
e
c
n
a
m
r
o
f
r
e
p
s
e
l
r
u
s
s
e
é
s
a
b
)
n
o
n
u
o
s
e
r
è
i
c
n
a
n
fi
(
s
n
o
i
t
a
t
i
c
n
i
s
e
d
e
c
a
l
p
n
e
e
r
t
t
e
m
.
n
o
i
t
a
t
n
e
m
e
l
g
é
r
a
l
à
t
e
n
o
i
t
a
l
s
i
g
é
l
a
l
à
r
i
r
u
o
c
e
r
•
•
•
t
i
o
d
t
a
u
q
é
d
a
s
e
c
r
u
o
s
s
e
r
e
d
u
a
e
v
i
n
n
u
t
e
n
o
i
t
s
e
u
q
n
e
s
y
a
p
e
l
s
n
a
d
t
n
a
t
s
i
x
e
s
n
o
i
t
i
d
a
r
t
a
l
r
i
o
v
u
o
m
o
r
p
à
s
e
t
p
a
x
u
e
i
m
s
e
l
s
e
r
u
s
e
m
s
e
l
r
e
n
n
o
i
t
c
e
l
é
s
e
d
t
n
a
t
r
o
p
m
i
s
è
r
t
t
s
e
l
I
s
e
l
t
e
e
r
u
t
l
u
c
a
l
,
e
t
x
e
t
n
o
c
e
l
,
e
r
u
t
c
u
r
t
s
a
r
f
n
i
'
l
e
u
q
s
l
e
t
s
t
n
e
m
é
l
é
s
e
d
t
n
a
v
i
u
s
é
t
i
l
a
u
q
,
.
)
5
2
4
2
(
e
r
u
s
e
m
e
d
s
e
m
è
t
s
y
s
s
e
c
r
u
o
p
é
r
u
s
s
a
e
r
t
ê
s
t
a
t
l
u
s
é
r
s
e
l
r
e
s
i
l
a
é
r
e
d
t
e
m
r
e
p
i
u
q
n
o
i
t
n
e
v
r
e
t
n
i
'
d
e
p
y
t
e
l
e
r
t
î
a
n
n
o
c
e
d
n
fi
a
s
é
n
r
e
c
n
o
c
s
r
u
e
t
c
a
x
u
a
n
o
i
t
a
m
r
o
f
n
i
'
l
r
i
n
r
u
o
f
e
d
t
e
s
e
é
n
n
o
d
s
e
d
r
i
l
l
i
e
u
c
e
r
e
d
e
l
b
a
s
n
e
p
s
i
d
n
i
t
s
e
l
I
s
e
l
a
i
c
o
s
s
é
t
i
l
a
g
é
n
i
s
e
d
t
e
e
u
q
i
l
b
u
p
é
t
n
a
s
e
d
e
r
è
i
t
a
m
n
e
s
n
o
i
g
é
r
s
e
d
s
e
c
n
a
m
r
o
f
r
e
p
s
e
d
s
e
l
b
a
r
a
p
m
o
c
s
r
u
e
t
a
c
i
d
n
i
s
e
d
e
u
q
i
s
n
i
a
s
c
i
l
b
u
p
x
u
a
t
i
p
ô
h
s
e
l
s
n
a
d
s
n
i
o
s
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
r
u
s
s
n
o
i
t
a
m
r
o
f
n
i
s
e
d
n
o
i
s
u
f
f
i
d
a
l
t
e
n
o
i
t
c
u
d
o
r
p
a
l
e
t
i
s
s
e
c
é
n
i
c
e
C
.
s
é
t
p
m
o
c
s
e
e
d
t
e
é
t
i
l
a
u
q
n
e
e
c
n
e
r
r
u
c
n
o
c
a
l
r
e
s
i
r
o
v
a
f
e
d
n
fi
a
s
n
i
o
s
x
u
a
s
è
c
c
a
d
t
e
é
t
n
a
s
e
d
'
.
)
6
2
(
é
t
i
l
a
u
q
e
d
s
n
i
o
s
s
e
d
à
s
è
c
c
a
'
l
s
n
a
d
é
t
i
l
a
g
é
'
l
r
i
o
v
u
o
m
o
r
p
n
o
i
t
a
v
o
n
n
i
'
l
e
d
t
e
e
h
c
r
e
h
c
e
r
a
l
e
d
t
n
e
m
e
p
p
o
l
e
v
é
d
e
l
r
e
c
r
o
f
n
e
r
e
d
i
s
s
u
a
é
d
n
a
m
m
o
c
e
r
a
e
l
a
t
n
e
i
r
o
e
é
n
a
r
r
e
t
i
d
é
M
a
l
r
u
o
p
é
t
n
a
s
n
e
e
h
c
r
e
h
c
e
r
a
l
e
d
f
i
t
a
t
l
u
s
n
o
c
é
t
i
m
o
C
e
L
a
l
e
d
é
t
n
a
s
a
l
e
d
s
e
u
q
i
t
i
l
o
p
s
r
u
e
d
i
c
é
d
s
e
l
r
e
m
r
o
f
n
i
r
u
o
p
e
h
c
r
e
h
c
e
r
a
l
r
e
s
i
l
i
t
u
d
t
e
'
a
l
e
d
i
u
l
e
c
t
s
e
n
o
i
t
a
l
u
g
é
r
e
d
t
e
r
c
n
o
c
e
l
p
m
e
x
e
n
U
.
)
8
1
(
r
u
e
t
c
e
s
u
d
e
l
l
e
é
r
n
o
i
t
a
u
t
i
s
n
o
i
t
c
a
f
s
i
t
a
s
e
d
s
e
t
ê
u
q
n
e
d
n
o
i
t
a
s
i
l
a
é
r
a
l
'
r
a
p
t
e
é
t
n
a
s
e
d
s
n
i
o
s
e
d
s
e
m
s
i
n
a
g
r
o
s
e
d
n
i
e
s
u
a
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
s
é
t
i
m
o
c
e
d
n
o
i
t
a
é
r
c
a
l
r
a
p
a
d
a
n
a
C
u
a
o
i
r
a
t
n
O
n
e
e
é
s
i
l
a
é
r
n
o
i
t
a
l
u
g
é
r
n
fi
a
s
n
i
o
s
e
d
s
e
m
s
i
n
a
g
r
o
s
e
d
s
é
y
o
l
p
m
e
s
e
d
t
e
s
e
l
l
i
m
a
f
s
e
d
,
s
t
n
e
i
t
a
p
s
e
d
s
è
r
p
u
a
'
e
d
s
t
n
e
m
e
s
s
i
l
b
a
t
é
d
s
e
r
i
a
n
n
o
i
t
s
e
g
s
e
l
,
é
t
n
a
s
e
d
l
e
n
n
o
s
r
e
p
e
l
r
e
u
q
u
d
é
t
e
r
e
m
r
o
f
•
;
s
r
u
e
d
i
c
é
d
s
e
l
t
e
s
n
i
o
s
n
o
i
n
U
'
l
t
e
e
i
s
i
n
u
T
a
l
e
r
t
n
e
e
é
n
g
i
s
é
t
é
a
n
o
i
t
n
e
v
n
o
c
a
l
t
n
o
d
)
I
I
D
Z
A
P
(
s
e
é
s
i
r
o
v
a
f
é
d
e
i
g
é
t
a
r
t
s
e
l
l
e
v
u
o
n
e
n
u
d
n
o
i
t
c
u
d
o
r
t
n
I
'
e
d
t
n
e
m
e
s
s
i
l
b
a
t
é
'
l
e
t
i
s
s
e
c
é
n
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
e
l
a
n
o
i
t
a
n
e
i
g
é
t
a
r
t
s
e
n
u
d
e
r
v
u
œ
n
e
e
s
i
'
m
a
L
s
e
n
o
z
s
e
d
t
n
e
m
e
p
p
o
l
e
v
é
d
u
a
i
u
p
p
a
d
e
m
m
a
r
g
o
r
P
u
d
e
r
v
u
œ
n
e
e
s
i
'
M
.
e
c
n
e
i
c
fi
f
e
e
r
u
e
l
l
i
e
m
e
n
u
.
e
l
l
e
s
r
e
v
i
n
u
.
l
i
a
v
a
r
t
n
o
s
é
m
a
t
n
e
r
u
o
p
s
n
i
o
s
e
d
s
e
r
i
a
t
a
t
s
e
r
p
e
d
s
e
i
r
o
g
é
t
a
c
é
t
n
a
s
e
r
u
t
r
e
v
u
o
c
a
l
e
d
l
a
t
n
e
m
a
d
n
o
f
t
n
e
m
é
l
é
e
m
m
o
c
e
c
n
e
d
i
v
é
n
e
e
s
i
m
é
t
é
a
é
t
i
l
a
u
q
a
l
.
)
8
1
(
é
t
i
l
a
u
q
a
l
e
d
n
o
i
t
a
r
o
i
l
é
m
a
d
n
a
l
p
n
u
r
e
r
o
b
a
l
é
d
'
'
a
l
r
u
o
p
é
s
i
l
i
t
u
e
g
n
a
h
c
e
d
x
u
a
t
e
L
.
1
2
0
2
r
e
i
v
n
a
j
s
i
u
p
e
d
%
0
5
e
d
n
o
i
t
a
t
n
e
m
g
u
a
e
n
u
u
n
n
o
c
a
d
n
o
f
a
p
e
C
l
.
t
e
n
r
a
c
r
a
p
)
3
,
3
3
1
D
S
U
(
0
0
4
D
N
T
à
é
t
i
m
i
l
s
i
a
m
e
r
i
a
t
n
e
m
é
l
p
p
u
s
e
g
r
a
h
c
à
e
n
n
o
s
r
e
p
e
u
q
a
h
c
r
u
o
p
)
6
6
1
D
S
U
,
(
0
5
D
N
T
t
e
l
u
e
s
t
s
e
é
r
u
s
s
a
'
l
,
i
s
)
6
6
6
D
S
U
(
)
D
N
T
(
s
n
e
i
s
i
n
u
t
s
r
a
n
i
d
0
0
2
a
.
D
N
T
0
0
,
3
=
D
S
U
1
:
2
2
0
2
l
i
r
v
a
4
1
u
d
D
N
T
/
D
S
U
s
r
u
o
c
e
l
t
i
a
t
é
)
D
S
U
(
s
i
n
U
-
s
t
a
t
É
s
e
d
r
a
l
l
o
d
u
a
)
D
N
T
(
n
e
i
s
i
n
u
t
r
a
n
i
d
u
d
n
o
i
s
r
e
v
n
o
c
.
s
é
v
i
r
p
s
t
e
n
i
b
a
c
s
e
l
s
n
a
d
s
e
é
u
t
c
e
ff
e
t
n
e
m
e
l
l
e
é
r
n
o
n
s
e
l
a
c
i
d
é
m
s
e
t
i
s
i
V
b
449
n
o
i
t
a
s
i
l
a
é
r
e
d
u
a
e
v
i
N
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
D
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
u
d
e
i
r
o
é
h
T
é
v
i
r
p
-
c
i
l
b
u
p
e
c
n
e
r
r
u
c
n
o
c
e
n
u
s
r
e
v
a
r
t
à
s
n
i
o
s
s
e
d
é
t
i
l
a
u
q
a
l
r
e
r
o
i
l
é
m
a
t
e
e
c
n
a
r
u
s
s
a
d
e
m
è
t
s
y
s
u
d
e
c
n
e
i
c
fi
f
e
'
l
r
e
c
r
o
f
n
e
r
:
e
m
r
o
f
é
r
a
l
r
a
p
e
é
c
a
r
t
n
o
i
t
u
l
o
S
'
)
n
i
F
(
t
n
e
m
e
g
n
a
h
c
e
l
s
è
r
p
a
s
e
s
i
r
p
s
n
o
i
s
i
c
é
d
t
e
e
m
r
o
f
é
r
a
l
à
r
u
e
i
r
é
t
n
a
e
m
è
t
s
y
s
u
d
s
e
m
è
l
b
o
r
P
1
u
a
e
l
b
a
T
e
t
n
a
s
fi
f
u
s
n
i
é
t
i
l
a
u
q
e
d
s
n
i
o
s
e
d
s
n
o
i
t
a
t
s
e
r
p
e
d
e
r
f
f
o
'
l
e
d
e
c
n
e
i
c
fi
f
e
n
i
:
5
e
m
è
l
b
o
r
P
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
de 
l'assurance  aux  prestataires  de  soins  privés, 
les  maladies 
amélioration  de 
la  couverture  pour 
chroniques  et  augmentation  de  la  contribution  des 
caisses  de  sécurité  sociale  et  des  assurances  privées 
dans  les  dépenses  de  santé.  Malgré  toutes  ces  mesures, 
les  dépenses  directes  des  ménages  tunisiens  n'ont  pas 
significativement  baissé  après  une  dizaine  d'années 
de  réforme,  passant  de  42,9 %  en  2005  à  39,8 %  en 
2015  (7).  La  Tunisie  n'arrive  pas  à  assurer  une  part 
de  dépenses  directes  inférieure  à  20 %  lui  permettant 
d'éviter  considérablement  les  dépenses  catastrophiques 
et  de  réaliser  ainsi  la  couverture  universelle  de  santé 
comme  recommandé  par  l'OMS  (29).  C'est  aussi  le  cas 
des  pays  en  développement  en  général.  En  particulier, 
certains pays de la Région de la Méditerranée orientale, 
tels  que  la  République  islamique  d'Iran,  la  Lybie, 
le  Liban  et  le  Territoire  palestinien  occupé,  ont  des 
taux  similaires  à  celui  de  la  Tunisie  (respectivement, 
36 %  en  2012,  34 %,  42 %  et  41 %  en  2015).  D'autres 
pays, 
syrienne, 
la  République 
l'Égypte,  l'Iraq  et  le  Maroc,  ont  des  taux  encore  plus 
élevés   (respectivement,  53 %  en  2013,  50 %,  62 %  et 
52 %  en  2015)  (30).  Mais  la  Tunisie  présente  un  retard 
manifeste  si  on  la  compare  à  la  France,  pays  ayant  l'un 
des  meilleurs  systèmes  de  santé  dans  le  monde  (6,8 % 
de  dépenses  directes)  (7).  La  persistance  des  dépenses 
directes  élevées  est  due  en  partie  à  une  proportion 
encore  élevée  de 
la  population  sans  couverture 
sanitaire  (17 %  de  la  population)  (6).  Cette  catégorie 
est  formée  de  chômeurs  (5,6 %  de  la  population), 
informel (2,6 %)  et 
de  travailleurs  dans 
de  catégories  relevant  des  familles  pauvres  qui  ne 
bénéficient pas de l'assistance médicale.
le  secteur 
tels  que 
arabe 
Plusieurs  études  en  Chine,  en  Zambie,  en  Inde, 
en  Moldavie  et  au  Brésil  (31-35)  ont  montré  que 
les  ménages  sans  couverture  sanitaire  sont  les  plus 
exposés  aux  dépenses  catastrophiques  de  santé  et 
à  l'appauvrissement  en  raison  de  leurs  paiements 
tunisien  devrait 
directs  élevés.  Le  gouvernement 
alors  renforcer 
les  mécanismes  d'avancement  vers 
la  couverture  sociale  universelle  en  intégrant  ces 
catégories dans l'assurance santé.
L'extension  des  maladies  chroniques  et  lourdes 
représente  également  l'un  des  plus  gros  problèmes  liés 
aux  dépenses  directes  des  ménages.  Elle  est  accentuée 
par  l'absence  de  stratégie  claire  face  aux  changements 
démographiques  et  épidémiologiques  qu'a  connus  la 
Tunisie  dans  les  deux  dernières  décennies  ainsi  que 
par  l'adoption  de  nouveaux  modes  de  vie  malsains : 
tabagisme,  alcool,  drogue,  manque  d'activité  physique, 
stress,  fast-food,  etc.  En  Tunisie,  plus  d'un  adulte 
sur  quatre  est  obèse  et  six  adultes  sur  dix  sont  en 
 (21).  Les  maladies  chroniques  constituent 
surpoids 
la  principale  cause  de  mortalité  et  de  morbidité  en 
Tunisie  (36).  Elles  nécessitent  une  forte  consommation 
de  médicaments  et  font  peser  une  lourde  charge 
financière  non  seulement  sur  l'État  mais  aussi  sur 
les  ménages.  L'impact  de  la  prise  en  charge  intégrale 
des  maladies  chroniques  appliquée  après  la  réforme 
450
a  été  entravé  par  deux  problèmes  majeurs 
:  tout 
d'abord,  près  de  la  moitié  des  personnes  qui  souffrent 
de  maladies  chroniques  ne  bénéficient  pas  de 
la 
prise  en  charge  intégrale  (6) ;  puis  il  y  a  une  pénurie 
habituelle  de  médicaments  dans  les  établissements 
publics,  poussant  les  ménages  à  acheter  directement 
leurs  médicaments  dans  les  officines  privées.  Ceci 
est  dû  à  la  mauvaise  gestion  des  stocks  et  à  la  faible 
part  des  dépenses  de  santé  consacrée  aux  maladies 
chroniques  (2 %  en  2013  contre  12 %  dans  les  pays 
de  l'OCDE)  (22).  Les  décideurs  politiques  devraient 
reconcevoir la couverture et allouer davantage de fonds 
particulièrement  aux  maladies  chroniques.  Favoriser 
l'agriculture  biologique  ou  encore  taxer  suffisamment 
certains  produits  nocifs 
(tabac,  alcool,  boissons 
sucrées,  etc.)  sont  des  moyens  qui  peuvent  entraîner 
à  la  fois  une  prévention  des  maladies  lourdes  et  un 
accroissement  des  recettes.  Les  décideurs  politiques 
devraient  aussi  réviser  et  mettre  à  jour  régulièrement 
la  liste  des  médicaments  essentiels  et  les  montants  de 
référence  utilisés  pour  le  remboursement  des  soins 
dans  le  secteur  privé.  Ils  devraient  aussi  garantir  la 
disponibilité  et 
les 
structures  de  santé  publiques  pour  une  meilleure 
protection sociale de santé.
l'accès  aux  médicaments  dans 
l'automédication, 
Par  ailleurs,  l'ouverture  de  l'assurance  maladie  au 
secteur  privé  de  la  santé  n'a  pas  réussi  à  faire  baisser 
significativement  les  dépenses  directes  des  ménages : 
91 %  de  ces  dépenses  directes  se  font  dans  le  privé, 
dont  56 %  sont  des  produits  pharmaceutiques  (22). 
Dans  ce  contexte, 
l'insuffisance 
de  la  couverture  pour  les  médicaments  fixée  entre 
40  et  70 %  et  basée  sur  le  prix  du  générique  le  moins 
les  plafonds  de  remboursement, 
cher  ainsi  que 
la  croissance  de  ces 
fixés 
trop  bas,  accentuent 
dépenses.  Plusieurs  études  ont 
fait  valoir  aussi 
que  dans  les  pays  en  développement,  il  existe  une 
rationalisée  des  médicaments  et 
utilisation  non 
des  prescriptions  excessives  générant  des  dépenses 
directes  élevées.  Les  décideurs  politiques  devraient 
alors  surveiller  la  commercialisation  des  médicaments 
et  les  prescriptions  abusives  pour  réduire  les  dépenses 
directes  de  soins.  Ils  devraient  aussi  revoir  les  plafonds 
des  tickets  modérateurs  et  de  remboursement  d'une 
façon plus efficace et réaliste.
touchent  pas  uniquement 
En  Tunisie,  les  dépenses  directes  et  les  dépenses 
catastrophiques  ne 
les 
pauvres  ;  elles  affectent  également  les  plus  riches   (8). 
Dans  ce  contexte,  appuyer 
le  rôle  des  régimes 
complémentaires  est  primordial  car  jusqu'à  présent, 
leur  contribution  aux  dépenses  totales  de  santé  reste 
très  faible   (3,3 %  en  2015),  comme  c'est  le  cas  dans  la 
majorité  des  pays  comparables  tels  que  l'Égypte  (1,1 %) 
et  le  Maroc   (1,2 %)  alors  qu'en  France,  la  contribution 
des  régimes  complémentaires  est  de  13,6 %  (7).  Ces 
régimes  pourraient  constituer  une  solution  pour 
répondre  aux  besoins  des  classes  moyennes  et 
supérieures  qui  sont  capables  d'augmenter  légèrement 
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
cotisations  pour  garantir  de  meilleures 
leurs 
prestations.
différentes 
les  trois  options  de 
(COVID-19)  a  dévoilé 
L'un  des  objectifs  principaux  de 
la  réforme 
de  2004  était  d'unifier 
les  régimes  d'assurance 
maladie  pour  réduire  les  inégalités  en  santé  entre 
socio-économiques 
catégories 
les 
des  ménages.  Néanmoins, 
la 
couverture  obligatoire  ont  généré  une  fragmentation 
supplémentaire  de  la  couverture  sanitaire  qui  accroît 
ces  inégalités.  Celles-ci  sont  encore  aggravées  par 
la  régression  continue  des  services  de  soins  dans  le 
secteur  public.  La  pandémie  de  maladie  à  coronavirus 
2019 
les  défaillances  du 
système de santé tunisien et a montré les sacrifices des 
ménages.  Pour  survivre,  ces  ménages  ont  été  poussés 
à  acheter  des  services  de  santé  dans  le  secteur  privé 
et  à  assumer  des  dépenses  très  importantes,  affectant 
leur  bien-être  économique.  Les  décideurs  politiques 
devraient  sauver  et  entretenir  en  urgence  le  secteur 
public  de  la  santé  afin  de  garantir  des  services  de 
qualité  à  l'ensemble  de  la  population.  Le  gouvernement 
tunisien  devrait  aussi  inciter  les  prestataires  de  soins 
à  travailler  dans  les  zones  défavorisées  à  travers  le 
développement  d'infrastructures  convenables  et 
la 
création  de  conditions  de 
travail  encourageantes. 
Cela  permettra  de  créer  une  vraie  concurrence  entre 
le  secteur  privé  et  le  secteur  public,  améliorant  ainsi 
l'efficacité du système de santé. 
Conclusion 
La  nouvelle 
réforme  de 
l'assurance  maladie 
représente  une  initiative  ambitieuse  pour  résoudre 
certains  problèmes  et 
insuffisances  du  système 
antérieur  à  la  réforme  d'assurance  maladie  en  Tunisie. 
De  gros  efforts  ont  été  fournis  afin  de  réduire  les 
dépenses  directes  des  ménages  et  réaliser  plus 
d'équité  au  niveau  de  l'accès  aux  soins.  Néanmoins, 
l'évaluation  du  niveau  de  réalisation  des  objectifs  de 
la  réforme  de  l'assurance  maladie  tunisienne,  traitée 
dans  cet  article,  montre  que  les  mesures  prises  par  la 
réforme  ne  semblent  pas  être  efficaces  pour  alléger  le 
poids  des  dépenses  directes  de  santé.  Plusieurs  autres 
mesures  doivent  être  mises  en  œuvre,  notamment  le 
développement du secteur public de la santé, l'adoption 
d'une  stratégie  de  rationalisation  de 
l'achat  des 
médicaments,  l'actualisation  régulière  de  la  liste  des 
médicaments  essentiels  et  des  montants  de  référence 
utilisés  pour  le  remboursement  des  soins  et  l'extension 
des  régimes  complémentaires.  Dans  ce  contexte,  l'État 
ne  doit  pas  se  retirer  du  financement  de  la  santé  car, 
avec  des  dépenses  de  santé  très  limitées  –  6,7 %  du  PIB 
en  2015  (7)  –,  il  n'arrivera  pas  à  renforcer  son  système 
de santé et améliorer ainsi sa performance sanitaire.
En  Tunisie,  une  vision  stratégique  est  nécessaire 
pour 
le 
la  prévention  des  maladies  chroniques, 
renforcement  des  mécanismes  de  prépaiement  et  la 
rationalisation  de  la  consommation  et  des  dépenses 
de  médicaments.  Cela  pourrait  contribuer  à  réduire 
le  fardeau  des  dépenses  directes  et  à  améliorer  la 
protection  financière  de  l'ensemble  de  la  population. 
C'est  un  outil  d'aide  au  suivi  de  la  progression  vers 
la  couverture  sanitaire  universelle.  Par  conséquent,  il 
est  recommandé  de  réaliser  une  évaluation  fiable  de 
la  réforme  basée  sur  une  étude  empirique  rigoureuse 
qui  montre  l'impact  des  mesures  prises  par  la  réforme 
le 
les  dépenses  directes  des  ménages  et  sur 
sur 
risque  d'exposition  à  des  dépenses  catastrophiques. 
Ces  résultats  seront  importants  pour  les  décideurs 
politiques  afin  de  pouvoir  combler  les  lacunes  et 
renforcer efficacement la règlementation.
Financements : aucun
Conflits d'intérêt : aucun
Health and health insurance in Tunisia: the challenges of the 2004 reform
Abstract
Background: In 2004, Tunisia has implemented health insurance reform in order to remedy several problems related to 
alarming inequity, insufficient health coverage, and exponential growth in health costs and out of pocket spending. 
Aims: This paper aimed at sharing a critical vision and qualitative assessment of health insurance reform implemented 
during 2004 in Tunisia. 
Methods: Using several sources of information such as the national health insurance fund and the national institute of 
statistics, we identified the major problems of the health insurance system, the objectives outlined by the reform in rela-
tion to these problems, the implementation of measures taken and the level of achievement of these objectives. 
Results : 17% of the population remains without health coverage. In 2015, the out-of-pocket health expenditures was 39.8%, 
which does not avoid the risk of catastrophic expenditure. Almost all (91%) of out-of-pocket health expenditures are spent 
for private sector related healthcare services. Coverage for chronic disease control remains insufficient. The health ex-
penditure contribution of supplementary schemes is estimated at 3.3%. The fragmentation of the health coverage accen-
tuates the inequalities in access to healthcare.
Conclusion : In general, the measures taken by the health insurance reform were not found to be sufficiently efficient to 
achieve its objectives. Out-of-pocket health expenditures remain high. For better social health protection, policy makers 
have to restructure health coverage, promote the public health sector and guarantee access to medicines, particularly for 
chronic diseases.
451
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
2004 ماع في حلاصلإا تايدتح :سنوت في يحصلا ينمأتلاو ةحصلا
لياوزلا ةيجان ،ليعماسإ ءافص
ةصلالخا
 ،رطلخاب رذنم فاحجإ دوجوب تطبترا يتلا تلاكشلما نم ديدعلا ةهجاولم يحصلا ينمأتلا لامج في ا ًحلاصإ سنوت تذَّفن ،2004 ماع في :ةيفللخا
 .يننطاولما بويج نم شرابلما قافنلإا فيو ةيحصلا فيلاكتلا في درطلما ومنلاو ،ةيحصلا ةيطغتلا ةيافك مدعو
 .حلاصلإا اذله اًّيعون  ًماييقتو ةيدقن ةيؤر ميدقت لىا ةساردلا هذه تفده :فادهلأا
 ةيسيئرلا تلاكشلما انددح ،تاءاصحلإل ينطولا دهعلماو يحصلا ينمأتلل ينطولا قودنصلا لثم ،تامولعملل رداصم ةدع مادختساب :ثحبلا قرط
 ،ةددحلما  يربادتلا  ذيفنتو  ،تلاكشلما  كلتب  قلعتي  مايف  حلاصلإا  اهددح  يتلا  فادهلأا  ينب  ةنراقم  اندقعو  ،يحصلا  ينمأتلا  ماظن  اههجاوي  يتلا
 .فادهلأا كلت قيقتح ىوتسمو
 .هنم ةدوشنلما فادهلأا قيقحتل ةيافكلا هيف ماب ةلاعف تسيل حلاصلإا اهذتخا يتلا يربادتلا نأ 
َّينبت ،ماع هجوب :جئاتنلا
.بركأ ةيلاعفب حلاصلإا فادهأ قيقتح لىع دعاست نأ انهأش نم يتلا تايصوتلا ضعب انمدق :تاجاتنتسلاا
Références 
1. 
Kaddar M. Health systems in transition. Le défi de la couverture universelle de santé en Algérie, 2016 (https://afhea.org/docs/
presetationspdfs/Le%20d%C3%A9fi%20de%20la%20couverture%20unverselle%20de%20sant%C3%A9%20en%20Alg%C3%A9rie%20
Miloud%20Kaddar%20final.pdf, consulté le 21 mars 2022).
2. 
3. 
4. 
5. 
6. 
La réforme de l'Assurance maladie égyptienne. Direction générale du Trésor, Ministère de l'Économie, des Finances et de la 
Relance (France) ; 28 janvier 2018. (https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/01/28/la-reforme-de-l-assurance-maladie-
egyptienne, consulté le 27 avril 2022).
Social Protection in Jordan. Phenix Center for Economic and Informatics Studies, 2014 (https://www.solidar.org/system/
downloads/attachments/000/000/455/original/PDF1.pdf?1469200423, accessed 30 March 2022).
Ladier-Fouladi M. La famille en Iran entre l'inflexion démographique et la naissance de l'État providence. Population. 
2002;57(2):391–400.
Bensed N, Fasly H. La réforme de la couverture médicale de base au Maroc : État des lieux. Revue du Contrôle, de la Comptabilité 
et de l'Audit. 2019;3(1):433–50.
Institut National de la Statistique. Statistiques Tunisie [Internet]. Enquête nationale sur le budget, la consommation et le niveau 
de vie des ménages, 2015. (http://www.ins.tn/enquetes/enquete-nationale-sur-le-budget-la-consommation-et-le-niveau-de-vie-
des-menages-2015, consulté le 30 mars 2022).
7.  Out-of-pocket expenditure (% of current health expenditure) - Tunisia, 2000-2019 [Internet]. La Banque mondiale. Données de 
la Banque mondiale (https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SH.XPD.OOPC.CH.ZS?locations=TN, consulté le 27 avril 
2022).
8. 
9. 
Abu-Zaineh M, Romdhane HB, Ventelou B, Moatti JP, Chokri A. Appraising financial protection in health: the case of Tunisia. Int 
J Health Care Finance Econ. 2013 Mar;13(1):73–93. (https://doi.org/10.1007/s10754-013-9123-8).
Études de faisabilité des garanties du Socle National de Protection Sociale. Résumé exécutif mai 2019. Tunis : Centre de 
Recherches et d'études sociales, ministère des Affaires sociales ; 2019 [site web] (http://www.cres.tn/uploads/tx_wdbiblio/
resume-socle-final.pdf, consulté le 21 mars 2022).
10.  Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM). Statistiques [Internet]. Tunis : Ministère des Affaires sociales (http://www.cnam.
nat.tn/stat.jsp, consulté le 31 mars 2022).
11.  Moitrier J. Y a-t-il un plan français de Sécurité sociale? Rev. Econ. 1967;18(2):177–204. 
12.  Commission on Social Determinants of Health. Closing the gap in a generation: health equity through action on the social 
determinants of health. Final report of the Commission on Social Determinants of Health. Geneva: World Health Organization; 
2008 (https://apps.who.int/iris/rest/bitstreams/65984/retrieve, accessed 21 March 2022).
13.  Troisième rapport national sur l'état de santé de la population de Québec - Riches de tous nos enfants. La pauvreté et ses 
répercussions sur la santé des jeunes de moins de 18 ans. Québec : Direction des communications, ministère de la Santé et des 
Services sociaux du Québec ; 2007 (https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2007/07-228-05.pdf, consulté le 21 mars 
2022).
14.  Kelly MP, Morgan A, Bonnefoy J, Butt J, Bergman V, et al. The social determinants of health: developing an evidence base for 
political action. Final Report to the World Health Organization Commission on the Social Determinants of Health from the 
Measurement and Evidence Knowledge Network. Geneva: World Health Organization/Commission on Social Determinants 
of Health, Measurement and Evidence Knowledge Network (MEKN); 2007 (https://file.qums.ac.ir/repository/sdh/mekn_final_
report_102007.pdf, accessed 21 March 2022).
452
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022
15.  L'évolution des dépenses de la CNAM en Assurance Maladie. Centre de Recherches et d'études sociales (CRES), ministère des 
Affaires sociales, Tunisie. Décembre 2014 ; lettre n°5 (http://www.cres.tn/uploads/tx_wdbiblio/Lettre__5.pdf, consulté le 
27 avril 2022).
16.  Ben Abdelaziz A, Haj Amor S, Ayadi I, Khelil M, Zoghlami C, Ben Abdelfattah S. Le financement des soins de santé en Tunisie. 
État actuel des dépenses de soins et perspectives de socialisation, sur le chemin de la couverture santé universelle. Tunis Med. 
2018;96(10):789–807.
17.  Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM). Données relatives à l'activité de la CNAM [Internet]. Tunis : Ministère des 
Affaires sociales  (http://www.cnam.nat.tn/doc/upload/indicateursglobaux2018.pdf, consulté le 27 avril 2022).
18.  La qualité des services de santé : un impératif mondial en vue de la couverture santé universelle [Delivering quality health 
services: a global imperative for universal health coverage]. Genève : Organisation mondiale de la Santé, Organisation de 
Coopération et de Développement Économiques et la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement/La 
Banque mondiale ; 2019. Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO (https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/324737/9789242513905-
fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y, consulté le 21 mars 2022).
19.  Abdmouleh R. La réforme de couverture sociale en Tunisie : perspectives, bilan et défis. Cah. psychol. polit. [en ligne]. 2012 ; 20. 
https://cpp.numerev.com/articles/revue-20/932-la-reforme-de-couverture-sociale-en-tunisie-perspectives-bilan-et-defis 
 20.  Engagement du secteur privé pour faire avancer la couverture sanitaire universelle. Document technique présenté lors de 
la soixante-cinquième session du Comité régional de l'Organisation mondiale de la Santé pour la Méditerranée orientale, 
Khartoum (Soudan), 15-18 octobre 2018 (EM/RC65/8). Le Caire : Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de la 
Méditerranée orientale ; 2018 ( https://applications.emro.who.int/docs/RC_Technical_Papers_2018_8_20547_FR.pdf?ua=1, 
consulté le 31 mars 2022).
21.  Plan d'action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles. Genève : Organisation 
mondiale de la Santé ; 2010 ( https://apps.who.int/iris/handle/10665/44253, consulté le 27 avril 2022).
22.  Ben Sedrine S, Amami M. La gouvernance du système de santé publique aggrave l'inégalité sociale face au risque de la maladie 
en Tunisie. La Marsa : Friedrich-Ebert-Stiftung [Fondation Friedrich Ebert] Tunisie ; 2016 (https://library.fes.de/pdf-files/bueros/
tunesien/14395.pdf, consulté le 28 avril 2022).
23.  Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale (Cleiss). Systèmes nationaux de sécurité sociale. Le régime 
tunisien de sécurité sociale (salariés).  (https://www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_tunisie_salaries.html#financement, consulté 
le 28 avril 2022). 
24.  Needham DM, Sinopoli DJ, Dinglas VD, Berenholtz SM, Korupolu R, Watson SR, et al. Improving data quality control in quality 
improvement projects. Int J Qual Health Care. 2009 Apr;21(2):145–50. https://doi.org/10.1093/intqhc/mzp005 
25.  Pronovost PJ, Nolan T, Zeger S, Miller M, Rubin H. How can clinicians measure safety and quality in acute care? Lancet. 2004 
Mar 27;363(9414):1061–7. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(04)15843-1
26.  Askenazy P, Dormont B, Geoffard P-Y, Paris V. Pour un système de santé plus efficace. Notes du conseil d'analyse économique. 
2013;8(8):1–12. https://doi.org/10.3917/ncae.008.0001
27.  Programme d'appui au développement des zones défavorisées. Portail national de la santé en Tunisie. Ministère de la 
Santé ; 2012 [site web] (http://www.santetunisie.rns.tn/fr/?option=com_content&view=article&id=127, consulté le 24 mars 2022).
28.  Chauvenet A. Médecines au choix, médecine de classes. Paris : Presses Universitaires de France ; 1978.
29.  Global monitoring report on financial protection in health 2019. Geneva: World Health Organization and International Bank for 
Reconstruction and Development/The World Bank; 2020.
30.  Out of pocket expenditure (OOPS) as % of Current Health Expenditure (CHE). Eastern Mediterranean Health Observatory, 
Regional Office of the World Health Organization for the Eastern Mediterranean (https://rho.emro.who.int/ThemeViz/
TermID/132, accessed 23 March 2022). 
31.  Wagstaff A, Lindelow M. Can insurance increase financial risk? The curious case of health insurance in China. J Health Econ. 
2008 Jul;27(4):990–1005. https://doi.org/10.1016/j.jhealeco.2008.02.002
32.  Ekman B. Catastrophic health payments and health insurance: some counterintuitive evidence from one low-income country. 
Health policy. 2007 Oct;83(2-3):304–13. https://doi.org/10.1016/j.healthpol.2007.02.004
33.  Shahrawat R, Rao KD. Insured yet vulnerable: out-of-pocket payments and India's poor. Health Policy Plan. 2012 May;27(3):213–
21. https://doi.org/10.1093/heapol/czr029
34.  Balabanova D, Roberts B, Richardson E, Haerpfer C, McKee M. Health Care Reform in the Former Soviet Union: Beyond the 
Transition. Health Serv Res. 2012 Apr;47(2):840–64. https://doi.org/10.1111/j.1475-6773.2011.01323.x
35.  Barros AJD, Bastos JL, Dâmaso AH. Catastrophic spending on health care in Brazil: private health insurance does not seem to be 
the solution. Cad Saude Publica. 2011;27 Suppl 2:s254–62. https://doi.org/10.1590/s0102-311x2011001400012 
36.  Statistiques nationales sur les causes de décès en Tunisie 2015 et 2017. Ministère de la santé, Institut national de la santé, mars 
2020 (http://www.santetunisie.rns.tn/images/statistiques-nationales-causes-de-deces2015-2017.pdf, consulté le 23 mars 2022). 
453
Report
EMHJ – Vol. 28 No. 6 – 2022