L'Education Environnementale dans le Système Educatif Tunisien

This paper has been published within the program “Policy Advice and Strategy Development”, conducted by the
Center for Applied Policy Research (C·A·P) in cooperation with the Union des Tunisiens Indépendants pour la
Liberté (UTIL), the Arab Institute for Human Rights (AIHR) and the Faculty of Legal, Political, and Social Sciences
of the University of Carthage. The program is part of the Bavarian-Tunisian Action Plan 2016-2020 which the Go-
vernment of the Free State of Bavaria implements in cooperation with the Ministry of Development, Investment and
international Cooperation of the Republic of Tunisia.

Ce rapport explore les caractéristiques du systè-
me éducatif Tunisien, concernent la philosophie
générale du système et les modes de fonction-
nement dans les différents niveaux d’enseigne-
ment, en relation directe avec l’analyse de l’édu-
cation environnementale même si elle n’existe pas
comme une matière scientifique et scolaire prin-
cipale dans les trois premiers niveaux scolaires,
(préscolaires, primaire et la base c’est-à-dire de 3
ans jusqu’à 9ème année de base). Tout en inscrivant
dans un dynamique du contexte démographique,
éducatif national.2 L’objective de l’approche au-
rait d’élaborer et mettre en place des recherches
et des procédures d‘évaluation régulières de la
performance environnementale, tout en cherchant
des solutions aptes à gouverner d’une bonne ma-
nière et minimiser les impacts des comportements
humains dans toutes interventions péjoratives, en
impliquant la conscience personnelle et en identi-
fiant les responsabilités.

Les données concernent et portent sur l’étude
des dynamiques quantitatives des expériences
environnementales au sein des institutions, les ac-
quisitions des élèves, et de la vision future dans
un monde qui de plus en plus connait des chan-
gements climatiques clairs et dangereux :

2 En ce qui concerne le système educatif en relations avec la demo-
graphie tunisienne, on peut observer une forte croissance demo-
graphique entre 1980 (une cohorte d’environ 500 000 enfants) et
2000 où le chiffre de 800 000 enfants de 6 ans est enregistré. Cette
forte augmentation est suivie par une stratégie nationale éducative
et sanitaire progressive, mais aussi sans avoir réfléchir à une ré-
volution totale qui va changer tous les habitudes de gouvernance.

Nous avons essayé de travailler sur la pertinence
de l’incorporation de l’éducation environnementa-
le dans le système éducatif. En fait, cette approche
va aider à évoluer non seulement la philosophie
Tunisienne face à l’éducation environnementale,
mais aussi celle mondiale surtout en liaison avec
les objectives de développement durables. C’est
un essai pour militer vers une culture écologique
consciente et responsable. On croit que tout le
monde à la nécessité de protéger notre planète,
notre vie, notre environnement, avec tous les mo-
yens et toutes les médiations possibles. Dans ce
cadre nous sommes conscient de la nécessité de
minimiser tout impact négatif sur l‘environnement.

En 1946, l’Organisation mondiale de la santé
définissait la santé comme « un état complet de
bien-être physique, mental et social, et pas sim-
plement l’absence de maladie ou d’incapacité ».
En 1984, la définition a été modifiée en «la mesu-
re dans laquelle un groupe ou un individu, d’une
part, pouvait réaliser ses aspirations et répondre
à ses besoins et, d’autre part, se développer avec
l’environnement ou s’adapter ». Ce développe-
ment conceptuel a ajouté l’environnement comme
un nouveau profil lié à la psychologie sociale en

relation avec l‘état de santé en totalité tout en im-
pliquant les individus dans un processus d’éveil
allant de l‘identification de toute une menace au
travail sur l‘environnement pour éliminer cette me-
nace et recréer un état d‘équilibre, mais ça tourne
toujours autour du concept principal « climat ».

Le climat subit partout dans le monde, des trans-
formations et des changements rapides dont la
cause principale est le vandalisme environne-
mental accentué par l‘absence de la volonté po-
litique à prendre les mesures nécessaires pour
limiter ses graves répercussions.

En Tunisie, la conscience psycho socio-environ-
nementale individuelle a été construite à par-
tir des thèmes liés à la dynamique sociale, la
perception et la représentation de l’environne-
ment et des risques répétés qui se manifestent à
chaque fois qu’on vit dans des conditions graves
d’inondations ou des incendies. En outre, la Tu-
nisie a cherché à suivre le rythme de l‘innovation
éducative, par une interaction consciente avec
les développements techniques et intellectuels
dans les domaines de la science, de la culture,
de la littérature et des arts, mais toujours sans une
vision environnementale.

Étant donné que l’éducation est la locomotive
des peuples et sa boussole cognitive, la poli-
tique éducative en Tunisie depuis les débuts de
l‘indépendance en 1956 a essayé de tirer profit
des systèmes éducatifs voisins et mondiaux. Le
fonctionnement de la vie sociale et culturelle jus-
qu‘à la fin des années 1980 était le bon choix po-
litique. Ses indicateurs donnent un taux de scola-
risation très élevé par rapport aux pays qui sont
débarrassés du colonialisme à la même période,
tout est inclut dans un pays possède des indices
environnementaux.

Le système éducatif doit assurer la réalisation des
rêves et aspirations dans le cadre d‘une éduca-
tion d’épanouissement, plutôt qu’une intégration
dans la société mondiale en termes d‘adaptation,
de réconciliation et de changement, et à travers
lesquels nous recherchons, le plein épanouisse-
ment de la personnalité humaine et le renforce-
ment de ses droits et les libertés fondamentales.
Cela signifie la formation d‘individus capables
d‘indépendance intellectuelle et morale, selon la
règle de réciprocité qui rend cette indépendance

En ce qui concerne le système éducatif tunisien,
avec ses deux types formel et informel, après ses
débuts systématiques et conscients a subi trois
réformes éducatives en Tunisie de 1958, de 1991
et de 2002. En consultant les écrits des réformes
éducatives en Tunisie, on constate que :

L’éducation environnementale a acquis une gran-
de importance parmi les scientifiques et les philo-
sophes, au cours du XVIIIe siècle et le dix-neuviè-
me. Elle a posé des fondations modernes selon
des grandes étapes successives. En fait, l’ins-
truction et l’éducation étaient depuis le dix-neu-
vième siècle au centre des préoccupations des
réformateurs quel que soit leurs orientations po-
litiques et idéologiques (des hommes politiques,
des partis, des organisations professionnelles et
des gouvernements).4

En raison de l’intérêt croissant pour l’environne-
ment, de l’émergence d’une prise de conscience
de ses problèmes ainsi que le développement
de son concept, il est devenu parmi les aspects
économiques, sociaux et culturels, les aspects
physiques et biologiques.

Certes, la philosophie éducative tunisienne traite
de l’émergence et du développement de l’édu-
cation environnementale, confirme qu’elle est
moyennement récente, bien que notre système
débute depuis des années et années et malgré
les réformes et l’approche universelle politique
adoptée.

Une lecture des programmes officiels du premier
niveau de l’enseignement primaire en Tunisie
montre la répartition pédagogique des matières,
qui sont réparties en cinq grands domaines (voir
la figure) : domaine des langues, domaine des
sciences, domaine des technologies, domaine
de socialisation, domaine d’éveil artistique et
corporelle. Ce qui montre clairement l’absence
quasi-totale du concept d’éducation à l’environ-
nement et la durabilité.

L‘approche éducative tunisienne, compte tenu de
son implication dans des contextes globaux et
son ouverture a conduit à l‘adoption du concept
d‘une nouvelle institution éducative qui cherche
dans ses sorties à atteindre la création d‘une
génération « enfant citoyen », prenant en compte
le social et l‘environnement dans ses program-
mes et activités et dans ses relations avec ses
partenaires. Des concepts sont essentiellement
plantés par conscience dans des différentes ma-
tières scolaires.

Pour acquérir une révolution éducative inscrite
dans le cadre d’une génération éco-responsable
et éco-consciente, il est temps de considérer la
problématique environnementale comme une vi-
sion pédagogique. Un travail sur l’insertion des
chapitres complémentaires (comme : aménage-
ment du territoire, réduction de l’effet de serre,
qualité de l’air, de l’eau, tourisme durable, chan-
gements climatiques, etc.) servant de travailler sur
l’identification des Objectifs de Développement
Durables (ODDs) au cœur d’un développement
durable de la Tunisie selon une éducation envi-
ronnementale appropriée, basée sur la définition

exhaustive de l’environnement comme « l’ensem-
ble, à un moment donné, des aspects physiques,
chimiques, biologiques et des facteurs sociaux et
économiques susceptibles d’avoir un effet direct
ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres vi-
vants et les activités humaines ».5

Donc essentiellement, il faut planter par conscience
des concepts dans des différents ma tières sco-
laires mais pas sur une vision pédagogique limitée
dans une éducation environnementale : nutrition,
santé, réduction des inégalités, démographie,
vivre dans un environnement sûr, aménagement
du territoire, réduction de l’effet de serre, qualité
de l’air, de l’eau, prévention des risques naturels,
ressources en eau, ressources énergétiques,
ressources halieutiques (pêche et élevage), res-
forestières, biodiversité, production,
sources
consommation, agriculture durable, industrie non
polluante, un tourisme durable, changements cli-
matiques, gestion des déchets (réduire, réutiliser,
recycler) etc.

La ferme pédagogique est un projet pilote qui a
commencé en Janvier 2019 par un aménagement
d’un espace vert et la plantation de 40 oliviers et
quelques arbres fruitiers par les élèves. Dans cet
espace, des ateliers de sensibilisation sur l’en-
vironnement, des jeux, de la peinture murale et
même de la danse se sont déroulé.

Mme Asma Gafsi est parmi les professeurs tunisi-
ennes qui ont lutté pour une nouvelle vision édu-
cative. Elle a travaillé sur l’intégration de l’éducati-
on l’environnementale dans sa classe de français
dans le cadre du projet la ferme pédagogique.
Selon Mme Gafsi :

- Plus de références et documents sur Legaly Docscomme accessoire et ne fait pas encore partie
des programmes. Dans les écoles, elle est même
reléguée au dernier plan. En fait, l’école tunisien-
ne favorise l’acquisition des connaissances aux
dépens du développent des compétences. Les
dysfonctionnements du système éducatif sont
importants : abandon scolaire, violence et bien
d’autres maux c’est peut-être pour cette raison
que l’éducation à l’environnement ne semble pas
être privilégiée par le ministère alors que cet en-
seignement pourrait contribuer au changement
des attitudes. »

« Le système éducatif tunisien ne permet pas de
développer certaines compétences surtout que
les méthodes sont encore classiques et que même
l’espace n’est pas aménagé de façon à favoriser
l’épanouissement de l’élève. Par contre à travers
ce projet, nous avons essayé de développer chez
l’apprenant la motivation, lui donner de la liberté
et en même temps l’éduquer à la responsabilité.
L’école telle qu’elle est aujourd’hui ne répond ni
aux exigences d’un monde en perpétuel change-
ment, ni aux besoins de la jeunesse d’aujourd’hui.
Pour parler de VIE scolaire, il faut dispenser aux
élèves en parallèle d’un enseignement structuré,
d’autres activités qui permettent de découvrir
leurs talents naturels et nourrir leur passion dans
le but d’aiguiser leurs esprits. »

« Dans nos programmes officiels, l’éducation en-
vironnementale n‘est pas une discipline à part
entière, elle est intégrée dans les différentes ac-
tivités. On propose des leçons en géographie,
en sciences naturelles qui touchent un peu à la
nature mais on n‘a pas un contenu indépendant
bien complet qui traite de l’environnement ; un
contenu pratique basé sur l‘expérimentation l‘ob-
servation et la déduction individuelle de l‘élève.
La connaissance de l‘environnement chez l‘élève
est très limitée et ne répond pas à aux défis ac-
tuels. L’éducation à l’environnement est plus que
jamais indispensable, elle est un droit pour tous
et de ce fait, elle doit être une composante es-
sentielle de la vie scolaire et doit faire partie des
programmes scolaires. Aussi, nous souhaiterions
que ce type de projet soit généralisé dans toutes
les écoles préscolaires, primaires, préparatoires
et secondaires et que le ministère de l’éducation
prévoie d’intégrer la dimension environnemen-
tale dans les programmes de formation pour les

en seignants. Etant donné la connaissance très
limitée autour de l’environnement, de ses ri-
chesses, de notre rôle pour le protéger et le pré-
server, nous considérons que l’intégration d’une
telle discipline dans notre système éducatif est
plus qu’urgente. Nous bénéficions d’une nature
très riche et très variée entre faune et flore, nous
disposons par conséquent d’un trésor environ-
nemental dont on peut profiter dans plusieurs
secteurs : l’agriculture, les plantes médicinales,
l’apiculture, la pêche, la chasse…cette même
richesse peut garantir l’autosuffisance du pays
en alimentation. Elle peut également offrir un
secteur prometteur pour l’éco tourisme. Vu sous
cet angle-là, une éducation environnementale
doit constituer une stratégie éducative car elle
s’ouvre sur plusieurs secteurs variés mais qui
interagissent ensemble. D’autre part, une édu-
cation environnementale dès le bas âge donne-
ra un comportement conscient et riche envers
l’environnement : « la nature est une biblio-
thèque, lisez au lieu de la brûler». Donc, c’est
une source de connaissance et de développe-
ment. »

Le projet environnemental de Korba est réalisé au
lycée secondaire de Korba en collaboration avec
l’Association de la protection de l’environnement
de Korba. Ce projet va travailler sur la création
d’un jardin potager et lancement d’un club de
l’environnement. Dans le cadre de ce projet, les
élèves auront l’occasion de suivre directement
et avec leur participation les différentes étapes
nécessaires pour réussir un jardin potager. Cela
le mettra volontairement dans une posture d’in-
vestissement : il s’engage personnellement dans
le projet, il profitera des différentes leçons en
pratique et par conséquent, il acquiert sa propre
expertise. C’est ce qu’on appelle mettre la main
dans la pâte et aussi Learning by doing.

En outre, les parents vont jouer un rôle dans ce
projet pour suivre les différentes étapes du projet
pour qu’il y ait continuité positive entre l’établisse-
ment scolaire et les parents autour d’un projet de
vie. Ils peuvent participer sur terrain, ils peuvent
aider par tous les moyens possibles. En parallèle,
ce projet va travailler sur l’installation d’un com-
posteur pour produire du composte à partir des
déchets du restaurant du lycée et les différents
déchets organiques consommés au lycée. Mme
Hedia Riahi, professeur au lycée de Korba a es-
sayé de créer un club environnemental et elle fait
partie de ce projet :

« … Ceci aura automatiquement des résultats po-
sitifs sur la santé mentale de l‘élève puisque tout
d‘abord, le paysage de son goûter va changer :
ça sera naturel et vivant, et ensuite, ça va lui don-
ner l‘occasion de reprendre contact avec la natu-
re et se reconnecter à ses bienfaits. »

C’est un projet réalisé par Change Alliance for De-
veloppent (CAD) dans l’école primaire Taieb M’hiri
à Cité Ettadhamen. L’objectif de ce projet est de
sensibiliser les enfants, les professeurs et les pa-
rents à la pollution de l’environnement, au plas-
tique et au changement climatique en général.
Une campagne en ligne a été faite par la produc-
tion des vidéos de dessin animé « Eco Hero » . Un
travail a été fait pour modifier du comportement
des élèves de l’école primaire en matière de pré-
vention et de réduction des déchets, notamment
des déchets plastiques avec un encouragement
à une culture d’engagement civique et environne-
mental chez les élèves en faveur de la propreté
de l’école et de la création d’espaces verts.

« Partant du principe que ce que les enfants
apprennent aujourd‘hui façonnera le monde
de demain, l‘éducation à l‘environnement dès
le plus jeune âge est un moyen efficace de
protéger l‘environnement. Les programmes qui
améliorent la disponibilité et la qualité de l‘édu-
cation environnementale sont des interventions
clés pour un changement à long terme. Si les
écoles - et en particulier les écoles primaires -
sont des plates-formes idéales pour accroître les
connaissances des enfants en matière d‘envi-
ronnement et d‘hygiène (en particulier après la
propagation du virus corona), les programmes
d›apprentissage les plus efficaces vont au-delà
des écoles et dans les communautés locales. Ce
projet se concentrera sur la sensibilisation des
enfants et des jeunes à l‘environnement. Nous
travaillerons sur un programme qui aidera les en-
fants des écoles primaires à devenir des agents
de changement efficaces. Nous nous efforce-
rons de promouvoir la participation des enfants
à des initiatives environnementales locales, qui
renforcent les clubs et les réseaux d‘enfants et
qui permettent aux enfants de se faire entendre
dans les processus de développement locaux,
nationaux et mondiaux, autant de moyens d‘ai-
der à réaliser le potentiel des enfants à façonner
leur propre monde. »

De plus, des efforts ont été fournis par une pépi-
nière d’institutions éducatives et d’associations
écologiques, dont l’objectif est de créer un réseau
de porteurs d’idées vertes et environnementales
en lien avec des autres réseaux d’agriculteurs
et des chercheurs scientifiques et des consom-
mateurs aussi dans un périmètre officiel et travail
proche pour maîtriser une politique tunisienne
qui renforce cette culture environnementale. Une
charte officielle entre tous les membres est en
train de s’effectuer pour bénéficier des formations
et des appuis d’accompagnement pédagogique
et technique en permaculture / écologie.

Cette expérience est la première dans le monde
arabe et Afrique aussi que plusieurs pays médi-
terranés expriment leurs accords et efforts pour
faire partie de cette initiative. En septembre 2012,
ce programme a commencé par des ateliers de
réflexion et de sensibilisation et des simples pro-
jets verts au sein des établissements sociocul-
turelles et éducatives (centres cultuelles, écoles
primaires, jardins d’enfants…). Par ce program-
me une recherche scientifique est planifiée pour
comprendre les besoins des éducateurs et les
problématiques réelles.

En 2020, des dizaines des projets verts ont été
créés sous le nom de « ma ferme pédagogique »
dans les jardins d’enfants. Une considération a
été prise puisque les contacts des petits-enfants,
qui vivent particulièrement en milieu urbain, leurs
contacts avec la nature sont rares même limités.

Sensibiliser les enfants, les jeunes, les ensei-
gnants et les parents aussi à la responsabilité
environnementale et renforcer les capacités pra-
tiques pédagogiques garantit une culture qui
donne la valeur à la santé, à la protection de l’en-
vironnement et à la résolution les problèmes de la
pollution.

Le projet-organisme « le plaidoyer pour un
apprentissage environnementale » a choisi de
porter l’attention à l’aspect environnemental selon
des activités bien ciblées, d’une façon bénévole et
consciente pour mieux connaître, comprendre et
améliorer la gestion des impacts écologiques sur
l’environnement. Avec les problèmes écologiques
et la détérioration accentué de l’environnement,

une conscience doit être émergée pour travailler
et mettre en place une politique environnementale
qui devient de plus en plus dispensable selon une
approche participative et inclusive. Il est temps
de maximiser et focaliser le travail sur un chan-
gement des politiques, fournir des documentati-
ons et réglementations de l’environnement pour
s’évoluer et accompagner les chercheurs et les
activistes environnementales pour une transition
entre les approches fondées sur la lutte antipollu-
tion et celles qui reposent sur la prévention contre
les changements climatiques.

La vision est de créer une carte institutionnelle
éducative consciente de l’importance de l’éduca-
tion environnementale dont le but de sensibiliser
les enfants et les jeunes d’aujourd’hui citoyens
futurs suivant une philosophie qui respecte ces
dimensions :

Le système éducatif en Tunisie a besoin d’un
passage urgent et immédiat vers une nouvelle
politique et philosophie d’un système éducatif
qui identifie l’éducation environnementale com-
me un levier pour une création d’une génération
consciente et responsable écologiquement et une
génération clé pour un développement durable
tunisien.

En effet, la bonne gouvernance du système édu-
catif tunisien, passe par l’obligation de création
une nouvelle politique met à la place une vision
environnementale durable comme une matière
scolaire débute dès le cycle préscolaire, surtout
vu les grands indices des changements clima-
tiques y compris la protection de l’environnement,
en raison de l’absence d’un processus éduca-
tif étroitement lié à des activités conscientes et
stra tégiques. L’éducation à l’environnement relie
l’homme à sa culture et à son milieu naturel.