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tunisie
l'association tunisienne de solidarité numérique
president de l’association :Afi mondher
L’association tunisienne de solidarité numérique est apolitique et à but non
lucratif. Elle a pour objectif d’encourager l’usage des technologies de
l’information et de la communication et de les mettre au service du
développement durable
- Plus de références et documents sur Legaly Docs.Dans cette perspective, nous réaffirmons toujours notre attachement au
principe d’intégration : chacun, où qu’il se trouve, doit avoir les moyens de
participer à la société de l’information et personne ne doit en être exclu.
L’adoption de l’informatique par la tunisie et la mise en place d’une politique
la matière permettra notre pays d’accéder au même niveau de
en
développement que celui des pays
industrialisés..,.On entendait ainsi
expliquer comment parvenir à utiliser les technologies de l’information et de la
communication en tant qu’instrument de développement.
Notre action réside dans la volonté d’effectuer la distribution de tous les
produits informatiques achetés et récupérés, de mettre en place des réunions
d’informations de dispenser à tout un chacun, les conseils nécessaires à une
bonne utilisation de l’Internet. Notre but était de créer les conditions
nécessaires pour permettre aux gens aux hommes et aux femmes de réussir
leur développement ¬informatique. C’est donc à partir de l’informatique et non
pas nécessairement de l’expansion de l’Internet qu’est apparu le discours sur
la fracture numérique.
Il convient de souligner un autre aspect important de cette proposition, à
savoir que l’on ne parlait plus seulement de l’Internet mais aussi d’autres
technologies d’information et de communication, comme la téléphonie mobile.
l’informatique dans
Mis en évidence par
l’économie tunisienne et par l’émergence de la société de l’information.
C’est cet écart que l’on a désigné sous le terme de fracture numérique .
Quelle est l’ampleur de cette fracture? Continue-t-il à se creuser ou, au
contraire, est-il en train de diminuer?
La fracture a considérablement diminué et des progrès particulièrement
rapides ont été accomplis en ce qui concerne les services téléphoniques
mobiles et le nombre d’internautes.
Les investissements et les politiques nationales en Tunisie visant à réduire la
fracture numérique continuent d’être essentiellement orientés vers
le
développement de la connectivité.
l’importance croissante de
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l’élaboration de politiques nationales en matière de technologie. Il faut tout
d’abord tenir compte du fait qu’il existe différents imaginaires relatifs à la
fracture numérique et sur lesquels nous proposons de réfléchir. Les
différences en termes d’accès aux technologies accentueront les différences
sociales déjà existantes. Les définitions prévoient un rapport direct entre
l’accès à la technologie et les possibilités de développement (déterminisme
technologique), se traduisant par un plus grand bien-être, la réduction de la
pauvreté et l’amélioration de la qualité de vie. Cela vaut également pour le
contraire, c’est-à-dire qu’il est d’autant plus difficile d’améliorer les conditions
de vie que l’accès aux TIC est limité. Cependant, ce rapport de cause à effet
n’est pas expliqué et les conséquences positives et négatives découlant
directement de l’accès à la technologie apparaîtraient comme par magie.
Le fait que cette relation de cause à effet ne soit pas expliquée masque la
complexité de la fracture numérique et la relation qui peut exister entre
l’incorporation des
la
transformation sociale qu’elle implique.
Pour l’association tunisienne de solidarité numérique les technologies de
l’information et de la communication peuvent être un facteur de renforcement
du développement, mais concrétiser ce potentiel relève d’une question
d’organisation, du développement des capacités et des compétences, de
mesures destinées à les intégrer dans le cadre de l’identité culturelle et
sociale du groupe, de modifications de processus sociaux, entre autres.
Les TIC seront un élément dynamique fondamental au sein de la société
tunisienne. Ceux qui, individuellement et collectivement, parviendront à
développer l’infrastructure et les capacités nécessaires pour les utiliser seront
donc avantagées, auront une plus grande capacité de décision et influeront
sur l’édification de cette « nouvelle société .
les dynamiques sociales et
technologies dans
la fracture numérique traduit un fossé qui s’additionne aux fossés existants
dans le monde Diverses approches ont été développées par l’association
tunisienne de solidarité numérique sur le thème de l’impact social des
technologies de l’information et de la communication .
Autre particularité notable : le caractère historique de la fracture numérique..
Dans l’ensemble, on a l’impression que la société de l’information est née
indépendamment d’une dynamique sociale et d’un processus historique .On
dirait en effet que la société de l’information se construit à partir de
l’incorporation des technologies et non pas des réalités structurelles et des
contradictions existantes.
En tant qu’avancée technologique de première grandeur, Internet semble aux
yeux de beaucoup: un événement révolutionnaire , générateur du pire comme
du meilleur. Chez ceux qui veulent faire avancer la cause de l’Homme grâce à
la suppression du plus grand nombre possible de barrières, s'élève une
grande espérance comme celle qu’éveillèrent en leur temps ces autres
avancées technologiques de communication « universelle » que furent le
télégraphe, le téléphone, la radio, la télévision géographiques .
Bien qu’il soit en effet difficile de montrer que ce qui est virtuel est en même
temps « réel », il ne faut pas perdre de vue que derrière les adresses, les
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dessins, les photos, les messages, les graphismes, les publicités, il y a des
hommes et des femmes en chair et en os et des entreprises réelles , menant
des activités réelles. Et, devant eux, le droit se dresse malgré tout dans toute
la force de son évidence.
Trois grandes catégories d’utilisateurs sont à ce titre identifiables et
entretiennent des relations croisées : les citoyens, les entreprises et les
administrations publiques recourent en effet à Internet, que ce soit à des fins
professionnelles, personnelles ou même « officielles ».
le citoyen,
le citoyen et
l’entreprise et
Pour l’association tunisienne de solidarité numérique Internet n’est que le
support nouveau de relations qui existaient déjà entre le citoyen et
l’entreprise, le citoyen et l’administration, l’administration et l’entreprise, mais
aussi entre
l’entreprise, et
l’administration . Vu sous cet angle, Internet n’est qu’un instrument permettant
d’améliorer la communication entre ses utilisateurs.. Les individus ont
généralement par nature le désir d’apprendre, de se cultiver, d’échanger, de
commercer, de négocier, bref d’entrer en contact avec les autres afin de
connaître et de faire connaître leurs productions, leurs créations, leurs
activités, et, le cas échéant, leur identité. L’article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l’Homme énonce pour sa part le principe suivant :
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le
droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et
les idées par quelque moyen d’expression que ce soit Le droit à l’éducation,
le droit à l’information, à la liberté d’expression, orale, écrite ou par l’image,
sont autant de droits protégés —en
Tunisie— et susceptibles d’être mis en
l’information » qui mène à
œuvre sur
l’universalisation des connaissances. Depuis les efforts faits par l’association
tunisienne de solidarité numérique, comme l’établissement de points d’accès
communautaire, on se base sur l’utilisation collective du matériel informatique
pour réduire et mesurer les fractures numériques, augmentant ainsi les
avantages qui en résultent pour les groupes.
la nouvelle « autoroute de
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